Quand l’esprit s’embarrasse de quelque requête,
C’est lamentablement qu’il échoue dans sa quête,
Et toujours impuissant dans quelque reconquête,
Il abandonnera, contrit de sa défaite.
Il faut laisser alors l’esprit vagabonder :
La lumière viendra comme d’un jeu de dés.
C’est le choc des idées qui créera l’étincelle
Et l’on pourra tirer le bout de la ficelle.
Se déroulent les phases de l’événement
Et de A jusqu’à Z sans un balbutiement :
Limpide deviendra alors le souvenir
Que l’on avait cherché sans le circonvenir.
L’esprit n’apprécie pas d’être trop titillé :
Il s’effarouche dès lors qu’il est tiraillé,
Les neurones coincés sans plus se déplier…
Il ne répondra point pour nous ravitailler.
C’est comme un téléphone qui tintinnabule
Chez un correspondant jouant au funambule :
Qu’il tente, écervelé, de le mettre à l’oreille,
Il bâillera pour l’éternité aux corneilles. (21/05/18)