J’ai toujours trop tenté, mais on m’a renvoyé,
Mais pour ne plus alors toujours me fourvoyer
Je me rendais bien prêt à tous les sacrifices,
Lorsqu’on subodorait hélas un maléfice.
Et les quêtes menées ne furent que défaites :
Quand je pensais gagner, j’étais loin d’une fête,
On me tournait le dos, mon élan bien rompu,
Je n’étais pas aimé ou j’étais corrompu.
Pourtant j’étais toujours prêt à me sacrifier :
A mon honnêteté on pouvait se fier*…
Mais le fil trop ténu très vite se rompait
Et tout seul dans mon lit je retrouvais la paix.
Mais mon entêtement me conduisait sans cesse
A vaincre les défaites par quelque prouesse :
J’en ai fait des plongeons du haut de la falaise
Pour me considérer comme vraiment balaise.
Mais il m’en a coûté de bonnes déchirures,
Lorsque devant moi se fermaient d’autres serrures…
Et ainsi fut ma vie qui de portes ouvertes
Tout aussitôt n’étaient toujours plus que désertes. (14/03/2019)
* faire la diérèse