Oui ! C’est bien à grands pas qu’il va droit dans le mur,
Le très futé Macron, mais dans ses gros sabots :
Chacun dira de lui qu’il était déjà mûr
Pour se planter dedans comme un vile robot.
C’est qu’il se croit déjà devenu président,
S’extasiant de vedette qu’il est devenu…
Il n’a pas vu qu’il pouvait s’y casser les dents,
Reculant dans sa marche et enfin mis à nu.
C’est que notre Macron n’est rien qu’un parvenu :
Le succès rencontré montant vite à la tête,
Il faut raison garder, sitôt circonvenu :
Lui manque quelque étoffe et dès lors qu’il s’entête.
On a dit qu’il plaisait toujours aux vieilles dames,
Il peut y sacrifier d’un regard angélique,
Mais c’est bien ainsi qu’il devra vendre son âme,
Le Macron déconfit encor somnambulique.
Il a beau discourir, haussé sur ses talons,
Il n’a pas dans sa course un galop d’étalon,
Emberlificoté de Ricœur et Bourdieu,
Il lâchera la bride et fera ses adieux. (5/03/17)