La main sous son veston et flanquée sur le cœur,
Il se prendrait bien pour quelque Napoléon.
De celui-ci on dit toujours d’un ton moqueur
"Pour éviter de faire dans son pantalon".
On sait qu’il est mort d’un cancer à l’estomac,
Napoléon ainsi tempérait ses douleurs,
Pourtant on en a bien fait tout un cinéma…
Valls, lui, ne peut se plaindre que de son malheur.
Ce geste exprime seulement la contrition
D’avoir conduit la France au ras des pâquerettes :
Le pardon imploré n’est plus que soumission
A la déconfiture de sa supérette.
Car il nous a vendu, de son beau socialisme,
Toutes les idées folles et bien périmées,
Mais toujours sous-tendues de quelque idéalisme
Fracassé au mur de vieille renommée.
Mais la main sur le cœur et demandant pardon,
Le voilà tout contrit, gros-Jean comme devant…
En enfer il ira brûler sur les brandons,
Disposés à dessein, attisés par le vent. (3/09/16)