Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe
Pendant que la France est bloquée par les grèves à cause d’une réforme des retraites qui vise en réalité à étatiser et à nationaliser le système, aux États-Unis, les chiffres de l’emploi semblent indiquer que non seulement le pays n’est pas touché par le ralentissement mondial mais que la croissance économique pourra être plus forte que prévu.
Ce qu’il faut retenir
L’Amérique a créé 266 000 emplois en novembre, largement au-dessus des prévisions (184000), et le taux de chômage est retombé à 3,5 %.
Plusieurs enseignements en découlent.
Le nombre d’Américains capables de travailler mais ne recherchant pas activement un emploi a diminué de 432 000 par rapport à novembre de l’année dernière pour atteindre 1,2 million. C’est une énorme baisse de 27 % d’une année à l’autre.
Toujours par rapport à l’année dernière, le nombre de travailleurs à temps partiel pour des raisons économiques a diminué d’environ 460000. Plus de 80 % des personnes qui travaillent à temps partiel le font pour des raisons non économiques. C’est du temps partiel non subi.
On estime la part des chômeurs, des marginaux et des travailleurs à temps partiel pour raisons économiques à 6,9 %, contre 7,6 % il y a un an ; il s’agit du plus faible taux depuis 2000.
Le taux de chômage des Noirs (5,1 %) et est à son plus bas niveau depuis 50 ans.
Les employeurs cherchent désespérément des travailleurs, ils recrutent même dans les prisons, les lycées et parmi les personnes immigrées.
L’Amérique accueille plus d’un million d’immigrés chaque année.
Réformes économiques et croissance
Dans l’ensemble, les salaires ont augmenté de 3,1 % par rapport à l’année passée. Dans l’industrie, ils sont en hausse de 3,7 % et dans le secteur des loisirs et de l’hôtellerie, de 4,3 %.
De plus en plus de travailleurs à faible revenu rejoignent la classe moyenne, et davantage dans la classe moyenne deviennent ce que les gauchistes aiment appeler « les riches ».
Ces chiffres publiés par le Labor Department prouvent une fois de plus que ce sont bien les réformes économiques et la croissance qui font reculer le chômage, la pauvreté et les inégalités. Pas l’étatisme.
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