A tous les Amis et Amies du Cercle Algérianiste de Lyon,
Bonjour,
« Le 5 décembre 2024, Grégoire Finidori, membre du Cercle Alg. de Lyon et conseiller honoraire à la Cour de cassation, nous a entretenus d’un sujet d’actualité intitulé « Cinquante ans de politique pénale, ou comment en est-on arrivé là ? ».
Au moment où la délinquance et la criminalité connaissent un développement alarmant, la causerie a montré comment on avait pu arriver à une situation semblant échapper à tout contrôle.
Si certains magistrats, engagés politiquement, ont leur part de responsabilité dans la situation d’insécurité que connaît le pays, la responsabilité la plus lourde incombe aux dirigeants politiques qui ont désarmé juridiquement l’État depuis plus de cinquante ans par une politique laxiste inconsidérée.
A cet égard, les responsabilités sont très largement partagées, les dirigeants de toutes tendances s’étant appliqués à faire voter des lois ayant pour objet, ou au moins pour effet, de limiter les peines d’emprisonnement, souvent remplacées par des mesures illusoires. Ont été rappelées les lois votées sous l’égide de Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Badinter, Deferre, Sarkozy, Chirac, Taubira, Hollande et autres… La situation actuelle n’est pas la « faute à pas de chance » comme l’a montré l’auteur qui a effectué une longue carrière dans la magistrature.
Un redressement est-il possible s’est interrogé le conférencier ? Il faudrait, à tout le moins, rompre radicalement avec les principes ayant gouverné la politique pénale depuis des décennies.
L’assistance, nombreuse pour une causerie du jeudi, (près de 40 personnes) a manifesté un vif intérêt pour ces propos invitant à rechercher les causes réelles des maux dont souffre le pays. »
Bien amicalement,
Grégoire Finidori.