Il n’a rien dit de plus que l’on ne sût déjà :
De tous ses longs discours toujours soporifiques,
Ressassant la rengaine d’un maharadja
En prières de sa moelle substantifique.
Certes, ce n’est pas de tout qu’il a réussi :
Demeurent encor des objectifs non remplis,
Des paris décidés deviennent bien rassis…
On verra, mais plus tard, s’ils seront accomplis.
Le ton s’est pris au piège du tout lénifiant :
La plainte au fond du cœur se fait presque comique :
"Il faut prendre du temps" pour être plus confiant,
On ne bâtit rien à vitesse astronomique.
De l’islam il faut être encore bien patient,
Lâcher évidemment encore quelque mou :
On ne peut l’affronter toujours qu’à bon escient
Plutôt qu’en provoquer encor quelques remous.
Et naviguant ainsi de son ton apaisant,
Il nous a contentés de le suivre en sa marche…
On saura dès l’instant qu’un éternel présent
Nous suffit pour ne pas buter sur quelque marche. (9/07/2018)