Je n’entends plus notre valet de bas étage
Cracher tout son venin sur Bachar el-Assad,
Tout en portant aux nues de ses vils fricotages
Ces beaux printemps arabes, sources du djihad.
Il est devenu coi depuis que l’Amérique
A bombardé les lieux où les barbus se cachent,
Tentant de détruire de "l’état islamique"
Les foyers d’une haine que partout ils crachent.
Il se tait, BHL, pâle de contrition,
De s’être autant trompé sur les démocraties
Qu’il attendait pourtant de ces révolutions,
Il se tait BHL, tout contrit d’inepties.
Je l’ai dit, répété, il était bien, Bachar,
Le seul encor debout, défendant pied à pied,
Ce qui constituait cet ultime rempart
Contre la barbarie de tous ces va-nu-pieds.
"D’une idée BHL s’est fait le pourvoyeur :
La démocratie se ferait par l’éviction
De tous les potentats… Il s’est fait fossoyeur
De leurs États noyés dans l’islamisation."* (25/09/14)
* in "Détricotage" (9/07/2012)