Et le voilà cocu, mais toujours très content,
Notre grand président d’une France en péril,
Et de son air badin, car c’est toujours patent,
Il ne se sent jamais menacé par le gril.
Le voilà chahuté, houspillé, insulté
Et c’est à La Courneuve arrosée de promesses
Qu’il essuie la bronca de ces persécutés
Qui avaient avalé les mots de sa grand-messe.
Le voilà cocufié aussi par la Merkel :
Elle l’a trahi en allant voir Kerdogan,
Ils s’étaient bien juré un amour éternel
Bercés de sanglots longs des violons* tziganes.
Oh rage ! Oh désespoir ! Terribles meurtrissures !
Lui qui a tout donné sans jamais demander,
Le voilà écharpé, vomi de salissures,
Sachant prendre sur lui et bien mieux faisandé.
Il aime ça d’ailleurs, toujours prendre des coups :
Il plie, mais ne rompt pas, en courageux roseau,
De ses humeurs fantasques dont il sait le coût,
Il y reste accroché comme un petit oiseau. (20/10/205)
* faire la diérèse