Les orages passés, revient quelque quiétude
Et l’on renoue avec ses vieilles habitudes :
Le coup a été rude, il laissera des traces,
Il faut se prémunir contre toute autre crasse.
Combien de nuits passées à toujours angoisser
De l’arnaque montée pour bien me dépecer,
Fantômes ressurgis d’un vide sidéral
Et l’effroi devenu tout comme viscéral !
Le complot fut monté avec habileté,
Les mailles du filet tressées de tous côtés,
La victime piégée par ses enjolivures,
Ne laissant point de faille à aucune bavure.
Elle fut coupable d’innocence stupide,
Elle n’a pas senti les relents insipides
Que drainaient avec eux les auteurs désignés
Comme ses vrais bourreaux pour ne point l’épargner…
… L’horizon s’ouvre enfin sous un ciel éclairci :
La leçon est cinglante, elle m’a endurci :
Me voilà protégé par une carapace
Jusqu’à ce que tous ces salauds enfin trépassent. (11/07/16)