« Bloc-notes : quand les féministes trahissent leur cause »
Les cinq audacieuses ont tenu un quart d’heure : pour avoir brandi des panneaux dénonçant l’agression de femmes par des immigrés, elles ont été éjectées de la marche contre les violences sexistes et sexuelles, samedi à Paris. Telle est l’absurdité de l’idéologie antiraciste : elle force à regarder ailleurs dès que des minorités protégées sont mises en cause. Sous les cris de : "Fachos !", les jeunes filles ont dû quitter la manifestation (40 000 personnes). Mais comment lutter contre les salauds s’il n’est permis d’accuser que le mâle blanc occidental et judéo-chrétien ? En mai 2017, les riveraines du quartier parisien Chapelle-Pajol (18e) avaient fait connaître leurs exaspérations à se faire harceler par des clandestins. La "féministe" Caroline de Haas, co-organisatrice de la marche, avait suggéré que la mairie élargisse les trottoirs… Là où le féminisme serait utile, ses représentantes se voilent la face. Ce n’est pas qu’une image.
Le 10 novembre, nombreuses furent les militantes d’extrême gauche, dont Caroline de Haas ou Clémentine Autain, à se joindre aux islamistes pour défendre le voile, cette visibilité revendiquée par les Frères musulmans et leurs réseaux. Or la dhimmitude, qui est l’état d’infériorité réservé aux non-musulmans en pays islamiques, commence par cette déférence. L’historienne Bat Ye’or alerte sur cette attitude qui se répand. Elle s’est révélée désastreuse pour les chrétiens et des juifs du Moyen-Orient : ils ont été progressivement éliminés des pays qui les avaient vus historiquement naître. La France n’en est pas là. Toutefois, le silence de ces fausses rebelles face à l’islam sexiste raffermit le sentiment de supériorité qui structure une doctrine dont le dessein est de dominer le monde endormi. Impossible de prendre au sérieux ces femmes qui dénoncent le patriarcat tout en baissant les yeux devant des barbus machistes. En trahissant leur propre cause, ces soumises se déshonorent.
La capitulation des néoféministes devant une culture qui donne autorité à l’homme sur la femme et permet de battre l’épouse (sourates II-228 et IV-34) le démontre, s’il le fallait : l’antiracisme a fait alliance avec l’islamisme, en le préservant des critiques.