Avec Manuel Valls il faut faire attention,
Toujours serrant les dents, comme atteint de bruxisme,
Tout prêt à s’emporter avec ostentation,
Bafouillant de colère et jusqu’au solécisme.
Le tronc cylindrique sur jambes d’allumettes,
Il va tout droit devant, tête dodelinant,
Allant pour la promo de quelques réformettes
Serrer des mains tendues et toujours bougonnant.
Il a les dents grinçant de qui n’en démord pas,
Têtu plus qu’un Breton puisqu’il est Espagnol,
Et c’est à contrecœur que l’on suivra ses pas
S’il ouvre quelque porte de son rossignol.
Le regard acéré du bonhomme qui sait,
Il a des convictions dont il use, entêté,
Mais c’est avec crainte que tous les bons Français
Le voient les conduire tout comme un dératé.
Sa cravate, quand bien même elle est ajustée,
Ne lui confère pas un pouvoir transcendant :
Il lui faut s’attendre à une déculottée
De la part de ceux que l’on nomme les "sans-dent". (8/08/15)