J’espère bien qu’à la fin il disparaîtra,
Laissant derrière lui le plus grand des fatras :
L’essentiel en effet est bien qu’il disparaisse :
Julie le consolera de douces caresses.

Il laissera la France en un piteux état :
Toujours du chômage on a le même constat,
Et ce n’est pas en trafiquant les statistiques
Qu’on aura l’illusion qu’il n’est pas pathétique.

En international il demeure en retrait,
Ne sachant jamais d’où l’on tire son portrait,
Et dès lors qu’il s’avance alors au premier rang,
Il croit qu’il sera sans doute plus éclairant.

Des comptes publics il laissera la facture
A quelque successeur en signe d’aventure…
Il laisse la Sécu patauger dans la boue :
De son marasme il n’est jamais venu à bout.

Il avait promis le changement dès demain…
On voit ce qu’il en est tout au bout du chemin :
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Il repartira au son de vieilles trompettes. (30/12/16)