Parler de Taubira est toujours délicat,
Guettant tous les faux pas, assenant les sanctions,
La justice en effet n’en est pas qu’à un cas,
La grande dame ne souffre aucune exception.
Comparer Taubira à un singe en hiver,
Il y a plus d’un an, Minute en fit les frais :
Une caricature à l’effet si pervers
Méritait certes plus que quelques cris d’orfraie.
Le singe comparé à la Garde des Sceaux
Avait bénéficié cependant de relaxe,
L’humour d’un journaleux, du trait de son pinceau,
Ne valait guère qu’on en devienne furax.
Mais le Parquet qui, lui, est toujours bien ciré
Ne permet jamais qu’on y glisse librement :
Repassant le balai, Molitor* libéré
Est derechef l’objet d’un meilleur jugement.
On parle d’indépendance de la Justice !
Je crois qu’elle reste à la solde du pouvoir :
Christiane le sait bien qui veut qu’elle ratisse
A tous les attendus de son bateau-lavoir. (14/11/14)
* le journaliste en question