La fête de l’Assomption, fixée au 15 août dès le Vie siècle, célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la Vierge Marie. « On dit “assomption”, d’un mot latin qui signifie “enlever”, et non pas “ascension”, ce qui veut dire “monter” », précise le P. Benoît Grière, supérieur général des assomptionnistes, pour marquer que Marie fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. » "
Par son « oui » à Dieu, Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est le Maître de la vie. "
Quel a été ce privilège ? D’avoir accepté d’être la mère du Christ. Par son « oui » à Dieu, Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est le Maître de la vie et sur qui la mort n’a plus aucun pouvoir : Jésus-Christ.
Marie est une femme d’Israël. Elle a vécu pleinement mais sans péché. Sa vie a été remplie par l’Esprit de Dieu. Après sa mort, Marie a été enlevée pour entrer d’emblée dans la vie en Dieu. La fête de l’Assomption est donc la célébration de l’accueil, en Marie, de la vie éternelle jusque dans la chair. « Avec la résurrection de Jésus, ajoute le P. Benoît Grière, c’est l’annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée. C’est ce que nous disons dans le credo : « Je crois en la résurrection de la chair ». Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c’est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps. » "
En France, l’Assomption a été solennisée à partir du vœu de Louis XIII, en 1638. "
La fête de l’Assomption, ou de la « Dormition » comme l’appellent les chrétiens d’Orient, fut célébrée à partir de 431, quand le Concile d’Éphèse définit la croyance (le dogme) de « Marie, Mère de Dieu ». Au début du VIIIe siècle, cette fête s’enrichit d’un office de la veille au soir (vigile). En France, l’Assomption a été solennisée à partir du vœu de Louis XIII, en 1638, puisqu’il a consacré le pays à Marie. Dans l’Église universelle, cette fête se déploie avec la proclamation du dogme de « l’Assomption de la Vierge Marie » par le pape Pie XII, en 1950. « La fête de l’Assomption, conclut le P. Benoît Grière, est un résumé du parcours du croyant. Si je place ma foi en Jésus ressuscité, je suis destiné corps et âme à vivre dans le sein de Dieu. Et Marie fut la première à vivre cela. »
Extrait du site : https://arras.catholique.fr