Grand absent du Sommet spécial des Nations Unies sur le climat, Jair Bolsonaro s’est exprimé ce mardi devant l’ONU. Emmanuel Macron en a pris pour son grade sans qu’il ne soit cité.
Critiqué de toutes parts pour n’avoir su protéger l’Amazonie cet été des nombreux feux de forêt, Jair Bolsonaro a pris la parole lors du discours inaugural devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le président brésilien n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur certains pays et chefs d’État, à commencer par Emmanuel Macron, rapporte LCI .
« Au lieu de nous aider, certains pays, sur la base de mensonges des médias se comportent de façon irrespectueuse et coloniale, attaquant notre souveraineté »
, a-t-il lancé sans citer de nom, mais accusant certains pays de se comporter en moralisateurs.
Une « proposition absurde »
Dans le même temps, Jair Bolsonaro a dit qu’il était « faux » de dire que l’Amazonie faisait partie du patrimoine de l’humanité. Toujours sans citer clairement de pays, le président brésilien a qualifié de « proposition absurde » celle d’Emmanuel Macron de créer un « statut international » pour protéger l’Amazonie. « L’Amazonie n’est aujourd’hui pas détruite par les flammes, comme les médias voudraient le faire croire », a-t-il ajouté. Il a ensuite invité les gens à venir dans son pays « très différent » de ce que les gens peuvent voir à la télévision.
Beaucoup ont dénoncé les incendies au Brésil depuis cet été, permettant de faire de la place à l’élevage bovin et aux cultures au détriment d’une déforestation grandissante.