… Et ne tombent sur moi que toujours plus d’ennuis,
Que ce soit bien de jour ou que ce soit de nuit,
Et j’encaisse de ci et j’encaisse de là,
Mais l’argent, lui, ne me dit jamais "me voilà !"
Ainsi va donc ma vie toujours bien souffreteuse :
Je cherche le bonheur avec ma pelleteuse…
Il faut creuser profond et je ne trouve rien :
Ma vie est celle d’un miséreux galérien.
Et quand du fond du trou je cherche à m’évader,
Reviennent, maudits, les souvenirs faisandés :
Leurs rappels m’empêchent de bien mieux respirer,
Rien ne sert de crier quelque miséréré.
Je vois autour de moi des gens semblant heureux :
Ils vont sur leur chemin toujours plus vigoureux…
Rien ne peut les atteindre et leur sort favorable
Me dit impunément " tu es un misérable".
Je suis né, je crois, sous une mauvaise étoile :
Se tisse devant moi comme une épaisse toile
Qui m’empêche de voir des jours enfin heureux :
"Alea jacta est", je suis bien malheureux. (28/02/2019)