La garde va mourir, elle ne se rend pas,
Elle est de ses fidèles qui suivent ses pas
Encore aveuglée de rêves et d’illusions,
Mais Waterloo connaît déjà la conclusion.

La politique certes demande du temps,
A mi-chemin on est encor trop hésitant
Et l’héritage aussi plombe les envolées
D’un Icare aux ailes plus qu’à moitié brûlées.

Si sa politique ne fut que catastrophe,
C’est qu’elle ne se lit qu’en ses premières strophes…
Viendront des lendemains d’espérance qui chantent
Et quoi qu’en disent ceux qui aussitôt déchantent.

Car il tient bien la barre, il le dit, le répète,
Contre vents et marées, contre bien des tempêtes,
Tangue le pédalo, le cap est maintenu
Et Ubu, notre roi, n’est jamais mis à nu.

Derrière ses hublots, surveillant sa boussole,
Il sait que ses fidèles toujours le consolent.
Et de Sisyphe il roule encore le rocher
Jusqu’à ce que par lui il se fasse faucher. (8/08/14)