VETEMENTS
A la différence des animaux les hommes ont couvert leurs corps de peaux de bêtes ou de branchages pour se protéger des intempéries et pour pouvoir se déplacer malgré les branches les épines et les cailloux.
Avec l’évolution de leur vie sociale les vêtements ont été modulés en fonction de leur sexe et de leur rang sociale et donc de leur fortune.
Pour bien se situer par rapport aux autres, les hommes ont fait preuve d’une imagination débordante, le vêtement est devenu un atout majeur et un des fondements de l’économie mondiale.
Pour faire voir son appartenance à une communauté, à un groupe de pensée différent de la pensée ordinaire locale, à une religion, sa soumission à un ensemble de codes différent du code ordinaire locale, pour illustrer l’infini diversité des hommes, l’homme a fait du vêtement un élément essentiel de sa vie.
Pour montrer la soumission de la femme à l’homme les chinois étaient arrivés à estropier les pieds des femmes en les bandant dès les premiers pas jusqu’à les rendre infirmes, coutume millénaire, pour nous horrible. Les chrétiens ont codifié la tenue des femmes, d’abord des sœurs voués à la chasteté et à la prière, des autres femmes pour entrer à l’église la tête couverte et les jupes longues, des hommes, prêtres voués à la chasteté couvert d’une longue robe, le crane tonsuré, tout cela pour bien montrer leur appartenance et leur soumission à la religion catholique.
Chaque religion a son code vestimentaire qui transcende le code national.
Chaque région, et quelques fois même chaque village exige le port d’un vêtement spécial significatif d’une appartenance, si bien que les codes vestimentaires religieux n’ont plus concernés que les membres actifs de ces religions.
Il y a donc deux catégories de vêtements : ceux qui vous rattachent à une religion ou à un autre groupe de pensée différent de celui au sein duquel vous vivez.
Et tous les autres d’une infinie diversité parce que chacun veut montrer qu’il existe, lui, tout seul, en face de tous les autres.
L’évolution technologique du monde a, depuis 200 ans à peu près complètement bouleversé les modes de vie millénaires partout dans le monde.
La chose la plus importante la voilà : la force physique n’est plus essentiel à la vie et donc les hommes n’ont plus aucune raison de dicter leur loi, le féminisme entre dans le champ politique.
Les femmes ont pu influencer la vie courante sauf chez les musulmans et les chinois. Elles ont rarement atteint un rôle politique dominant mais la force de leur charme et leur intelligence leur ont souvent conféré un rôle social déterminant que les hommes ont passé sous silence pour ne pas porter atteinte à leur prédominance.
Nous sommes entrés dans un monde chaotique où les modes de vie ne sont pas codifiés, a chacun de faire sa loi. L’indépendance et l’égalité individualise les êtres vivants, au point de les isoler et de les couper de toute appartenance, chacun est seul face aux milliards d’ autres...
Cette situation est recherchée par tous les groupes financiers ou nationaux. Il est tellement plus facile de manipuler un être seul qu’une personne appuyée et conseillée par sa tribu par exemple.
Les femmes et les hommes n’ont aucun intérêt à faire des enfants qui sont des poids économiques et qui par leur présence privent les parents des plaisirs payants que leur offre la société. Bien sûr la société se charge d’assurer la vieillesse, les EHPAD remplacent efficacement les enfants du point de vue économique, mais du point de vue affectif ?
Toute l’éducation de nos enfants est centrée sur l’économie, l’affectif est une gêne qui peut perturber leur ascension sociale.
L’enseignement ne fait plus référence aux modes de vie anciens. L’enseignement forge une histoire, je dirais soviétisée, expurgée de tous les faits réels, rhabillés à la mode moderne et seule l’économie peut survivre.
Un exemple frappant : aucun manuels d’histoire ne cite PETAIN pendant la guerre de 14. Les gens de mon âge savent bien que de 1918 à 1945 PETAIN a été le héros de tous les français. En l’effaçant des manuels l’histoire est reconfigurée, la mémoire des enfants est reprogrammée, individualisée, on efface la mémoire de leur parent pour la remplacer par une histoire visant à une individualisation totale.
Les enfants n’ont plus à suivre les conseils de leurs parents dans aucun domaine. La société leur impose ses modes qui ne sont pas encore des codes. Les modes n’ont qu’une signification économiques alors que les codes ont une portée morale évidente en plus.
Aujourd’hui le vêtement devient un problème politique tant sa vue suscite des idéologies et donc des réactions violentes parmi lesquelles les réactions féministes ne sont pas les plus calmes.
Autrefois les femmes avaient des codes vestimentaires régionaux et locaux auxquels elles obéissaient volontiers. Quelques catégories de femmes qui avaient besoin pour vivre d’exciter la convoitise sexuelle des hommes adoptaient des vêtements adéquats dans des cercles retreints. Les femmes ordinaires qui voyaient leurs maris et leurs amants très attirés par cette catégorie de femmes ont à leur tour adopter des vêtements plus motivants pour les hommes. Avec plaisir par tous. Cette mentalité libertaire a peu à peu gagné toute la société. Cela satisfaisait les désirs des hommes et des femmes, cela a donc été adopté avec plaisir par tous.
On voit que le vêtement est un élément essentiel de la vie des individus et des sociétés. La haute finance s’est saisie de cet objet pour le rendre essentiel aux individus et surtout pour rendre l’homme esclave de son désir de devenir un être unique au moyen des finances qu’il y consacre.
En ce moment c’est la politique qui s’est saisi de cet objet essentiel à la vie de l’homme. L’islam dont un des dogmes est la supériorité de l’homme, la femme n’étant qu’un objet de plaisir et un moyen de reproduction, impose un code vestimentaire strict, un marqueur politique. L’islam contrairement aux autres religions devient une politique avec ses lois propres supérieurs aux lois civiles.
Qui a dit que les commerces de vêtements n’étaient pas essentiels ?