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RiP, Gérard DERREAL (1932 – 2016)

, par  Bisida G. Alolavevolu , popularité : 5%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Merci à notre ami Henri Venard, qui a eu la courtoisie de rédiger cette biographie de Gérard Derréal.

Chers amis du Cercle Algérianiste de Lyon,

Né en 1932, Gérard Derréal, après des études secondaires à Paris, présente et réussit le concours d’entrée à l’ESMIA de Saint-Cyr Coëtquidan. A la sortie, il opte pour servir dans la Légion étrangère. Il s’embarque pour l’Indochine où il arrivera pour assister au « dégagement » des troupes françaises à la suite des accords de Genève conclus par Mendès-France en 1955. Mais sa brève expérience indochinoise l’aura durablement marqué.

C’est ensuite l’Algérie qui lui donne l’occasion avec ses légionnaires de parcourir en tous sens cette terre « à jamais française » jusqu’aux confins du Sahara (il fit partie de ceux qui, en 1958, mirent un terme à l’existence de ce cruel chef du MNA, le « général » Bellounis à Djelfa ) et de faire connaissance avec les grandes figures de l’armée, et en particulier le commandant Hélie de Saint-Marc avec lequel il restera lié jusqu’à sa mort.

Ce fut lui, d’ailleurs, qui, en 1983, lui remit la Légion d’honneur à titre militaire.

Car, impliqué dans des affaires d’Algérie française, Gérard Derréal fut proprement « débarqué » de l’armée, du jour au lendemain, en 1962 alors qu’il était instructeur à Coëtquidan. Rendu à la vie civile, marié, père de 4 enfants, il s’installe quelques temps à Paris où il travaille chez IBM (il y retrouve plusieurs ex-officiers). Puis, ayant une proposition de situation à Lyon chez RVI, il s’installe d’abord à Caluire en 1964 puis, quelques années plus tard, rue Vaubecour à Lyon.

Une nouvelle vie commence pour lui, qu’il partage entre sa famille, ses amis, sa profession et ses camarades qui, nombreux, se retrouvèrent dans la région lyonnaise.

Se rappelant ses nombreuses années de scoutisme, il se dévoua durant de longues années à la présidence de l’association des scouts et guides Saint-Louis. De même, il fréquenta assidument divers cercles culturels dont le Cercle Algérianiste de Lyon dont il devint administrateur. Au service des populations déplacées d’Afrique du Nord, d’Algérie notamment, et du Sud-Vietnam, il prit en charge, dès 1975, une jeune Cambodgienne de quelques mois dont avec son épouse il assura complètement l’éducation en même temps que la vie matérielle.

Homme de conviction et de Foi, bienfaiteur généreux mais discret de pas mal de « bonnes œuvres », il laisse un rare héritage d’honneur et de fidélité.

Son testament spirituel, lu par un de ses deux fils lors de ses funérailles à Croissy (ville où il s’était retiré et où il quitta cette terre de France qu’il avait si longtemps servie) est, à cet égard, un morceau d’anthologie !

Qu’il repose désormais en paix !

Henri Venard

Voir en ligne : http://www.cerclealgerianiste-lyon....