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Quand le monde sera-t-il libéré de ce monstre qu’est l’OTAN ?

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Par Phil Butler – le 23 mai 2016 – Source New Eastern Outlook

L’OTAN lutte pour sa vie paléolithique. Un dinosaure agonisant venu d’un endroit que Dieu et le temps pourront oublier un jour, équivalent militaire d’un racket protecteur de la mafia, remue la queue pour la dernière fois dans l’espoir qu’une guerre totale le sauvera. Avec le militarisme comme but et la soumission des sociétés européennes comme pensées peuplant son cerveau reptilien, cette apathique bête de guerre est plus dangereuse que jamais. Voici un regard sur un outil rouillé de l’hégémonie américaine, dont le monde n’a absolument jamais eu besoin.

La lecture du dernier opuscule de désinformation de l’OTAN, Relations OTAN-Russie : les faits, me rappelle mon propre lavage de cerveau pendant le dernier demi-siècle. Comme le personnage de Captain Dan, interprété par l’acteur Gary Sinise dans le film de Tom Hank Forest Gump, je pense aux générations de Butler qui ont combattu dans les guerres de l’Amérique. Il y a une scène dans le film, où les ancêtres de Captain Dan mordent la poussière sur des champs de bataille successifs, du Vietnam à Bunker Hill. Caaaa-plop !. Chaque ancêtre successif tombe en arrière dans la neige ou la boue, une expression de fatalisme sur le visage, alors que l’espoir de la fin de la guerre lance une dernière étincelle dans son esprit.

Réfléchissant à l’OTAN, aux bureaucrates et aux lèche-culs qui jouent maintenant aux grands soldats là-bas, je ne peux m’empêcher de penser à combien nous avons tous été stupides de les croire. Revenant sur ce moment, en tant que vétéran, j’ai honte d’avoir soutenu le jeu de ces fauteurs de guerre avides d’argent, ceux qui utilisent une prétendue alliance de la même manière qu’Al Capone utilisait en son temps le racket dans Chicago, la ville des gangs. On a fait à l’Amérique, à nos alliés, de manière répétée, des offres qu’ils ne pouvaient pas refuser. Pour s’inspirer d’un autre film, Le Parrain, avec feu le grand Marlon Brando dans le rôle principal du mafioso, correspond exactement à ce que fait l’OTAN aujourd’hui.

Aucun auteur n’est mentionné dans le communiqué de l’OTAN dont je parle. Peut-être les mythes et les faits que l’organisation militaire souhaite présenter sont-ils trop ridicules pour y attacher un nom, un rang et un numéro de série. Conçu pour satisfaire les tueurs cliniquement stupides ou endoctrinés par les absurdités, le texte parodie la vérité. Je parle avec autant d’emphase, parce que mes collègues et amis dans les rangs sont malades à en mourir, de cette connerie totale. Si vous me permettez de déconstruire la narrative de l’OTAN, peut-être quelqu’un dans les hautes sphères ordonnera-t-il aux imbéciles d’arrêter.

Fait No 1 : Sur l’affirmation russe que l’OTAN tente d’encercler la Russie, les menteurs dans les rangs de l’OTAN essaient de leurrer les lecteurs peu portés sur la géographie. L’OTAN essaie vraiment d’isoler et d’encercler la Russie, mais voici comme les génies qui travaillent au siège présentent leur contre-argument :

« Cette affirmation ignore les faits géographiques. La frontière de la Russie est longue de 20 000 kilomètres. Sur ce total, 1215 kilomètres, soit moins d’un seizième, font face à d’actuels membres de l’OTAN. »

Ceux d’entre vous qui aimaient la géographie lorsqu’ils étaient enfants, ou ceux parmi vous qui étudient l’histoire, vous réalisez que la direction de l’OTAN vous prend pour de parfaits imbéciles. Afin de mettre en évidence le ridicule de ce genre d’échange, tout qu’il faut faire est de mettre en évidence le mensonge principal au milieu de la propagande. Le spécialiste du contenu à l’OTAN qui a aidé à construire ce non-sens, en rajoute une couche en nous rappelant comment la Russie partage des frontières avec 14 pays, dont seulement 5 sont membres de l’OTAN. Mais alors que la Norvège, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, le Belarus, l’Ukraine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la Mongolie, la Chine, la Corée du Nord, ne font pas tous partie de l’OTAN, la stratégie pour les y inclure est incontestable. Seule les personnes emprisonnées dans des puits de mine ou perdues dans le désert, peuvent encore considérer ce que l’OTAN affirme comme une information.

En consultant la carte interactive que l’OTAN fournit ici, les lecteurs peuvent toutefois facilement construire une vérité vraie. En cliquant sur la carte pour inclure les pays qui fournissent des troupes, les partenaires du Dialogue méditerranéen, les partenaires de l’Initiative de coopération d’Istanbul, le commandement et le contrôle de l’OTAN, les missions de l’OTAN et ses partenaires autour du globe, l’image d’une Russie encerclée devient plus claire. Et s’il y a un vrai géographe parmi vous, vue par satellite, la réalité de cet encerclement depuis une perspective globale paraît encore pire. Les États-Unis et le Canada, presque toute l’Europe et la plus grande partie du Moyen-Orient constituent l’équipe de l’OTAN. La Chine et quelques pays d’Asie du Sud-Est, l’Iran et l’Inde sont à peu près hors de ses griffes. Oui, j’ai dit griffes. La Russie, ce qui fait mal au ventre de tout Washington et Londres, sort de son territoire seulement lorsqu’un conflit menace ses frontières. La Russie n’a attaqué personne. La Russie est sur la défensive comme toujours. L’OTAN œuvre à la guerre, pas à la défense. Laissez-moi vous montrer.

Dans les pages consacrées à l’histoire de l’OTAN, vous verrez l’organisation militaire se vanter, de manière assez peu subtile, de cracher sans vergogne sur le monde civil. Depuis sa naissance en 1949, l’article 5 de l’OTAN a été la lance au cœur de la paix en Europe. Tandis que le site montre le Plan Marshall, d’où est né l’OTAN, comme une sorte de commandement stabilisateur, les objectifs économiques et militaires énoncés n’étaient bibliques que par les troubles qui couvaient en dessous. Ce que nous voyons maintenant en Europe et au Moyen-Orient est le fruit d’une stratégie catastrophique. Les plans de l’OTAN et ceux de ses membres dirigeants ne sont rien d’autre que la guerre perpétuelle. L’OTAN lutte pour rester importante et la seule manière d’y parvenir est la peur. La guerre de Corée devrait nous avoir montré que l’ennemi commun sera toujours la grande source de motivation. Cette guerre nous a aussi montré que l’OTAN ne permettrait jamais qu’une guerre soit totalement gagnée.

Une stratégie connue comme la doctrine des représailles massives a aspiré les pays européens dans la toile de l’OTAN, via la farce consistant à détourner les dépenses militaires vers la croissance économique. Évidemment, les États-Unis et les autres grands partenaires de l’OTAN auraient nucléarisé la Russie si elle avait attaqué les pays de l’Alliance. Ainsi, les États-Unis sont devenus la force de police mondiale, et de plus petits pays ont pu épargner des milliards en dépenses militaires. Dans quelque chose de comparable à un grand shoot, ceux qui dirigent l’OTAN feraient bientôt chanter les membres moins importants avec le grand croque-mitaine, l’Union soviétique. Inutile d’aller plus loin pour souligner le langage que ces psychopathes de l’OTAN utilisent. Dans son récit du renvoi de l’OTAN par la France en 1967, l’Alliance montre la réalité sous-jacente des organisations militaristes. La France a dit à l’OTAN de partir, et voici comment l’OTAN décrit ses partenaires aujourd’hui :

« La souplesse a toujours été la clé du succès de l’OTAN, et le retrait français de sa structure de commandement militaire intégré a démontré que l’OTAN, contrairement au Pacte de Varsovie, pouvait tolérer des points de vue divergents entre ses membres. »

L’attitude sous-jacente n’est pas vraiment subtile, mais l’usage du mot tolérer est significatif. Comme c’était magnanime, de la part de la direction de l’OTAN, de ne pas lancer une attaque immédiate sur Paris, une fois que les Français ont dit à l’Alliance d’aller se faire voir. La folie va encore plus loin. Les rédacteurs de l’OTAN continuent à décrire comment l’Europe, par définition, n’était même pas viable avant que l’Alliance ne commence à s’étendre vers l’Est. Soyez indulgents, parce que le dogme est crucial. L’OTAN a souffert après la chute de l’Union soviétique, afin d’aider à la démocratisation de l’Europe de l’Est. Oui, vous avez bien lu, l’OTAN a été utilisée comme une force de la démocratie pour la diffuser dans l’est de l’Europe. L’OTAN a été utilisée comme une force d’occupation, pour « dissuader la montée du nationalisme militant et fournir les fondations de la sécurité collective qui encouragerait la démocratisation et l’intégration politique en Europe ». Ce ne sont pas mes mots ; l’OTAN a travaillé les pages de son histoire en donnant sa propre définition de l’expansion.

« La définition de l’Europe s’était simplement étendue à l’est. Avant que la consolidation de la paix et de la sécurité ne puisse commencer, cependant, il restait un spectre hantant la politique européenne à exorciser. Depuis la guerre franco-prussienne, l’Europe avait lutté pour accepter une Allemagne unie en son sein. L’incorporation d’une Allemagne réunifiée dans l’Alliance a dissipé ce dilemme, le plus ancien et le plus destructeur. »

Ainsi les gens et leurs politiques étaient moins liés à la formation de l’OTAN ou même de l’Union européenne, et beaucoup plus au militarisme de fer et aux menaces dictées par l’élite de l’OTAN, les hommes et les femmes derrière l’Alliance. La Russie et la Chine, tout ceux qui ne font pas partie du club, sont les menaces agitées devant les populations européennes, pour faire avancer l’idée que l’organisation est là pour maintenir la paix. Lorsque mon équipe et moi avons découvert que l’OTAN était derrière les listes, établies par les pacificateurs de l’Ukraine, de sympathisants de la Russie dans l’Est du pays promis à la mort, cela a été le moment où j’ai commencé à comprendre qui étaient réellement ces gens. En recensant des informations privées sur les gens soutenant les séparatistes dans le Donbass, le pacificateur n’était pas seulement lié à l’OTAN via ses ordinateurs, mais à l’ambassade britannique et à diverses ONG. L’OTAN soutient les nazis. L’OTAN est en train de faire la guerre, pas de la prévenir. Et l’OTAN a fait de la Russie un ennemi prioritaire. Voici les faits irréfutables sur la part de l’OTAN dans le chaos mondial.

Les années 1950 et 1960 : des fanatismes diaboliques

L’OTAN a toujours été synonyme de militarisme. Même avant que la Guerre froide ne commence pour de bon, le Pentagone et ses cercles de réflexion alliés à l’étranger combattaient les Rouges à mort. Ensuite, une initiative hautement secrète s’est mise en branle. Le document NSC-68 du Conseil national de sécurité (intitulé United States Objectives and Programs for National Security [Les objectifs et les programmes des États-Unis pour la sécurité nationale] et souvent cité comme le NSC-68) a contribué à lancer une course aux armements qui a dépassé tout autre effort humain dans l’Histoire. Cette course continue, mais ses graines ont été semées un peu avant 1950, et l’OTAN a été un élément important de ce plan. Citant le dessein hostile de l’Union soviétique, ceux qui encadraient cette stratégie étaient comparables à des schizophrènes paranoïdes, des hommes qui croyaient que la doctrine soviétique était une sorte de croyance fanatique. Lisant les documents déclassifiés aujourd’hui, je me demande comment nous avons toujours pu éviter une destruction mutuelle assurée (DMA) ; ces gens étaient fous et diaboliques.

C’est le propre fanatisme de l’Amérique et de l’OTAN qui nous ont entraînés dans la guerre de Corée. En plus d’être l’un des conflits les plus amers et les plus inutiles dans l’Histoire, la guerre de Corée a été un moment charnière de la construction de l’OTAN. Parce que les Soviétiques avaient armé les Coréens du Nord, le président Truman et les stratèges occidentaux de la Guerre froide ont faussement interprété la Corée comme un indicateur des intentions soviétiques plus vastes d’envahir l’Europe de l’Ouest. L’OTAN s’est mise en mode turbo et le terme de Truman de force de police a donné le ton pour le chaos perpétuel que nous avons pu voir ces dernières décennies. L’OTAN proclame que la Russie n’est pas encerclée, mais l’encerclement a toujours été le but. Dans les années 1950, le déclenchement de la guerre de Corée a conduit l’Australie et la Nouvelle-Zélande à engager des troupes par le biais des Nations unies et aux côtés des alliés de l’OTAN, ce qui démontrait leur préoccupation à l’égard de la menace du communisme et leur engagement à faire leur part pour aider à le contenir dans la région. La doctrine Truman, qui annonçait le militarisme actuel, s’est métastasée en une alliance militaire encore plus large, avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), le Pacte de Bagdad (Organisation du traité central – CENTO) et l’Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est (SEATO). Ainsi l’OTAN s’est réjouie depuis le banc de touche, tandis que la guerre du Vietnam garantissait son existence future.

Les années 1970 et 1980 et la servitude contractuelle

Tout au long des années 1970, le dogme de l’OTAN est resté constant : défendre l’Europe. Évidemment, cela signifiait uniquement l’Europe dans sa définition occidentale. Ou bien c’était l’Europe libre, comme la Radio Free Europe, le canal de propagande que nous connaissons comme Radio Liberty. Ronald Reagan et les années 1980 font écho à l’assimilation de toutes ces nations européennes ; cet article de Foreign Policy nous rappelle combien l’Europe a une dette envers l’Amérique pour l’OTAN. Servitude, c’est le résultat final de tous les rackets de protection, et le déploiement de missiles nucléaires à longue portée en Europe, contre la volonté du peuple européen, est la conséquence de l’occupation de l’Europe par l’OTAN. Oui, vous avez bien lu ; l’OTAN a été une force d’occupation, plus que de défense. Reagan, comme Truman des dizaines d’années auparavant, a élevé la course aux armements à des sommets sans précédents. L’Empire du mal a été utilisé pour déverser des milliards et des milliards de dollars dans encore plus de désespoir. La folie, à un train d’enfer, menaçait de nous entraîner dans une Apocalypse au bord de laquelle les Soviétiques étaient poussés. Ils se sont effondrés, plutôt que de lancer une attaque préventive contre leurs agresseurs. Et cela en dit beaucoup.

La Bosnie : et le reste est de l’Histoire

J’ai déjà pleuré sur la Yougoslavie. Sputnik International a repris mon article, la profondeur de la perte était si grande. L’OTAN est sortie de son rôle de défenseur fidèle de la démocratie, et est devenue un instrument de l’hégémonie en 1992. Les guerres de Yougoslavie ont été le moment que les fauteurs de guerre occidentaux attendaient, et les noms d’opérations, à la Hollywood, ont pu être créés pour nommer ces changements de régime. L’opération Inherent Resolve et d’autres actions militaires plus récentes, dignes de films ringards, sont issues de l’Operation Sharp Vigilance, l’embargo ONU/OTAN de la mer Adriatique et de la Yougoslavie. Les Maisons Blanches de Bush et plus tard de Clinton ont supervisé la destruction totale d’un État jouant un rôle de médiateur entre l’Ouest et les Soviets. C’était la première affectation de l’OTAN dans une guerre extensive contre la Russie. Quoique d’aucuns puissent dire, les efforts expansionnistes de l’OTAN et de l’UE qui ont suivi, ne reposent sur aucun argument que les adeptes de l’OTAN puissent apporter. La disparition de la Yougoslavie a été le signal de départ de toutes les guerres politiques et les changements de régime qui ont suivi. Les frappes aériennes de l’OTAN ont scellé le destin de la Yougoslavie.

En passant, qu’on ait demandé à l’OTAN d’apporter son aide en Afghanistan avant les États-Unis et la coalition au moment du 9/11, et avant l’invasion, est pour le moins suspect. 2001 semblait un peu tôt pour que les Afghans demandent à l’OTAN une Force internationale d’assistance et de sécurité (ISAF dans son sigle anglais). Ensuite, sur une autre requête des États-Unis, l’Alliance a lancé sa toute première opération de contre-terrorisme – l’Operation Eagle Assist – entre la mi-octobre 2001 et à la mi-mai 2002. Puis l’OTAN a poursuivi avec la police des Jeux olympiques d’Athènes en 2004, le Sommet de Riga en 2006 et la formation des forces de sécurité irakiennes de 2004 à 2011. L’opération Allied Provider, en 2008, a vu l’OTAN s’étendre à la lutte contre les pirates en Somalie, et en 2011, elle a pour l’essentiel renversé Mouammar Kadhafi, au début du Printemps arabe. L’OTAN continue aujourd’hui à étendre sa sphère d’opérations. Avec des opérations toujours en cours en Afghanistan, combattant toujours la piraterie autour du Cap Horn, et volant pour ce qu’elles appellent des missions de police aérienne, les forces de l’OTAN sont même plus menaçantes que ce qu’elles étaient pendant la première Guerre froide.

La plus grande partie de ce que j’ai présenté ici provient des pages officielles des propres fiches d’information de l’OTAN, de son histoire et des professions de foi de l’organisation. Si le lecteur veut enquêter lui-même, la réalité de l’OTAN comme une institution guerrière archaïque lui sera tout aussi transparente. C’était ainsi depuis le commencement. Avec les Alliés contre l’Axe, une industrie obsédée par la création d’un conflit permanent, et déguisée en héros du monde libre, a entraîné beaucoup de pays dans le mensonge. La Russie, et l’Union soviétique auparavant, avaient sûrement amorcé des stratégies similaires. Mais comparé à la dévastation que les pays occidentaux ont semée pendant des décennies dans des pays émergents, Moscou est le Mont Sion. Les bases des États-Unis et de l’OTAN dans le monde, atteignent presque le nombre de 1000 et s’étendent sur 156 pays. Pendant ce temps, Radio Free Europe/Radio Liberty a rapporté ce mois-ci, que l’OTAN est préoccupée par une base russe près de l’Ukraine voisine. L’Ukraine est à la frontière de la Russie, mais les États-Unis sont à des milliers de kilomètres de distance. Il y a un manque de logique et de vérité là-dedans, qui ne peut échapper à personne. À l’autre extrémité du spectre, RT rapporte que les États-Unis dépenseront des dizaines de millions dans des bases en Estonie, à la frontière de la Russie. Et pour couronner mon article, parlons donc du dernier accord au nom hollywoodien, quelque chose appelé l’European Reassurance Initiative (ERI – Initiative européenne de réassurance), qui porte sur le programme de soutien de l’OTAN aux pays de l’Est. Je vous laisse, avec le rôle accru de l’OTAN aujourd’hui, le médicament de la connaissance contre la propagande idiote de l’organisation. L’essence de celle-ci vous stimulera à comprendre la manière dont les dirigeants occidentaux voient le rôle de l’OTAN.

« La définition de la sécurité s’est radicalement étendue pour inclure la liberté des individus par rapport à l’extrémisme violent nourri par l’instabilité et l’échec de leur État-nation. Par exemple, beaucoup de l’attention du monde en 2011 s’est focalisée sur la crise en Libye, où l’OTAN a joué un rôle crucial pour aider à protéger les civils attaqués par leur propre gouvernement. »

Radicalement élargie, à partir d’une force de police, établie comme alliance défensive, et fière d’avoir jeté la Libye dans la tourmente et le chaos ? Je pense que nous pouvons, avec une indignation vertueuse, qualifier l’OTAN et ses dirigeants de menteurs de haut vol.

Phil Butler est un enquêteur et un analyste politique, politologue et spécialiste de l’Europe de l’Est, il écrit exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker francophone

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Voir en ligne : http://lesakerfrancophone.fr/quand-...