Le 9 mai dernier, Valeurs actuelles dénonçait les complots de George Soros pour influencer la société française. Soros ne se contente pas de miner la France.
En 2016, Obama a utilisé 9 millions de dollars de l’argent des contribuables américains pour financer la campagne de lobbying du milliardaire George Soros, destinée à permettre aux socialistes d’Albanie d’obtenir un plus grand contrôle sur le pouvoir judiciaire.
Judicial Watch a obtenu 32 pages de dossiers montrant que l’administration Obama a envoyé l’argent des contribuables américains à un groupe soutenu par le milliardaire George Soros, qui a utilisé cet argent pour financer des activités politiques de gauche en Albanie, notamment en travaillant avec le gouvernement socialiste du pays pour faire pression en faveur d’une « réforme judiciaire » très controversée.
Comment Soros a fait financé ses activités d’extrême gauche par Obama
Les documents* montrent que les fonds de l’USAID ont été acheminés par l’intermédiaire du projet de la société civile de cette agence pour soutenir les fondations de Soros en Albanie, en particulier ses efforts pour donner au gouvernement socialiste un plus grand contrôle du pouvoir judiciaire.
L’USAID a donné 9 millions de dollars en 2016 à la campagne « Justice pour tous », supervisée par l’East West Management Institute de Soros.
En mars 2017, un groupe de six sénateurs américains dirigé par le sénateur Mike Lee a envoyé une lettre au secrétaire d’État de l’époque, Rex Tillerson, lui demandant d’enquêter sur les accusations selon lesquelles le gouvernement américain utilisait l’argent des contribuables pour aider Soros en Albanie.
La lettre disait :
« La Fondation Open society-Albany [déjà tout un programme] et ses experts, avec le financement de l’USAID, ont créé le document stratégique controversé pour la réforme judiciaire albanaise. Certains dirigeants pensent que ces ‘réformes’ visent en fin de compte à donner au Premier ministre et au gouvernement de centre-gauche le contrôle total de l’appareil judiciaire. Au parlement albanais, les dirigeants de l’opposition ont qualifié la stratégie de ‘réforme parrainée’ par Soros ».
Une note de service de l’ambassade des États-Unis à Tirana en avril 2016 révèle que l’ambassade de l’administration Obama a « parrainé » une enquête avec l’Open Society Foundation de Soros pour mesurer les « connaissances, le soutien et les attentes des citoyens albanais en matière de réforme de la justice ».
Selon l’enquête du groupe Soros, « 91 % des personnes interrogées soutiennent totalement ou quelque peu la nécessité d’une réforme judiciaire ». Le sondage ne précisait pas le type de réforme que le groupe Soros cherchait à obtenir.
Des dossiers datés de février 2017 montrent que le département d’État a utilisé l’argent des contribuables pour coparrainer un deuxième sondage avec l’Open Society Foundation sur les réformes judiciaires qui renforceraient essentiellement le contrôle de la gauche sur le gouvernement albanais. Le rapport note que la section des affaires publiques de l’ambassade des États-Unis et l’Open Society Foundation « ont chacun fourni des fonds à une organisation locale pour mener un sondage d’opinion publique sur les attitudes à l’égard de l’effort de réforme judiciaire ».
Les dossiers révèlent également que le département d’État a donné à l’organisation Soros une contribution directe pour le financement des programmes en Albanie.
Le rapport du 10 février 2017 sur « l’engagement avec l’Open Society Foundation for Albania » note qu’ « En tant qu’un des principaux fournisseurs d’assistance en Albanie, les représentants de l’Open Society Foundation sont fréquemment invités à participer à l’examen technique des demandes de financement que nous recevons ».
L’ambassadeur des États-Unis en Albanie, Donald Lu, un vestige de l’administration Obama, a été étroitement lié à Soros et au gouvernement socialiste en Albanie.
En mai 2017, Lu a contribué à saper les plans du parti d’opposition albanais pour protester contre les prochaines élections parlementaires, en déclarant que les États-Unis reconnaîtraient les résultats des élections même si les partis d’opposition refusaient d’y participer.
Lu a été décrit dans la presse américaine avec bienveillance du fait qu’il vient de l’administration Obama, comme « une force motrice des réformes judiciaires en Albanie ».
Les documents expliquent également comment Soros a « aidé » le département d’État américain d’Obama à examiner les demandes de subventions d’autres groupes de gauche par les contribuables américains.
Tom Fitton, président de Judicial Watch :
« L’administration Obama a discrètement dépensé au moins 9 millions de dollars des contribuables américains en collusion directe avec le milliardaire d’extrême gauche George Soros, qui soutient un gouvernement socialiste en Albanie.
Il est particulièrement scandaleux que le département d’État ait autorisé l’opération Soros pour aider à diriger l’argent des contribuables vers d’autres groupes.
George Soros est un milliardaire et il ne devrait pas recevoir l’appui des contribuables pour faire avancer son programme d’extrême gauche visant à miner la liberté au pays et à l’étranger. »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
* Les documents ont été obtenus dans le cadre d’une poursuite en justice intentée le 26 mai 2017 en vertu de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act ou FOIA) contre le département d’État américain et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) après que le département d’État et l’USAID n’ont pas répondu aux demandes de Judicial Watch.