Il est foutu, Macron, mais je l’ai déjà dit :
L’échéance est là, il ne vaut plus un radis…
Le Grand Débat ne fut rien qu’un long monologue,
Il a pu y perdre tout son piètre dialogue.
On se croyait encor sur les pas de Ricœur,
Mais de plus personne n’a pu battre le cœur :
C’est religieusement qu’il aura décliné
Ce qu’on savait déjà et toujours ajourné.
Macron n’est devenu que son propre pantin
A jouer de grand cœur de tout son baratin,
On n’a pas fait un pas qui aille de l’avant,
Et l’on reste coincé face à son paravent.
Macron est rétamé, lessivé, avachi
Et de ses litanies bien déjà défraîchi :
Qui pourrait croire en lui alors qu’il se répète
Quand de l’impatience sonnent bien les trompettes ?
Le seul salut pour lui est de foutre le camp
Avant qu’il ne tombe dans un sain guet-apens :
Dis-nous enfin "adieu", sans jamais plus tarder
Et personne ne pourra plus cauchemarder. (8/04/2019)