Les frasques de Macron sont de polichinelle :
Il va, il vient, il court comme une sentinelle
Surveillant la soupe qui bout sur tous les feux
Qu’il allume toujours tout comme un boutefeu.
Il va, il vient, il court, se faisant voir partout :
C’est là qu’est sa mission de pauvre touche-à-tout.
Il en est très fier et se fera applaudir
D’idiotes cascades dont il croit rebondir.
Il n’a pas su encore virer sa cuti :
Il reste prisonnier de quelques graffitis
Qui l’ont fait émerger de sa grande indigence
Et le condamnent à de piètres exigences.
Et tous ses électeurs se sont faits bien berner
Par son air aimable de dévoué benêt :
Macron est donc très vite grimpé au sommet …
On a compris trop tard ce qu’étaient bien ses mets.
Le pays est devenu, actionnant le braquet,
Tout d’un coup prisonnier de notre freluquet :
Ainsi va l’opinion qui, toujours sans raison,
Imbécilement tombera en pâmoison. (12/02/2019)