Je suis toujours surpris désagréablement qu’une proportion importante du peuple français se laisse berner par des bonimenteurs de foires politiciennes alors qu’elle reste sourde aux appels à la raison et à la prudence lancés par quelques personnages qui ont tout de même pesé sur la politique de la France, c’est le moins que l’on puisse dire !
Ainsi De Gaulle (à son fils Philippe) : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »
Toujours De Gaulle mais à Léon Delbecque, député UNR : « Vous nous voyez mélangés à des musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles à des Arabes ? » Etc.
Mais il est également vrai que De Gaulle paraissait connaître les Français bien mieux que moi. « Les Français sont des veaux. La France entière est un pays de veaux (à Raymond Tournoux) »
Par exemple André Malraux, en 1956 : « La violence de la poussée islamique est sous-estimée par la plupart de nos contemporains. Cette montée de l’islam est comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles (ce n’est plus le cas). Le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam (c’est toujours le cas) ».
Même Georges Marchais, en 1981, à l’époque où le Parti communiste représentait les travailleurs : « Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine ».
C’était également il y a plus de quarante années et il voyait bien l’avenir de la France.
Un visionnaire en quelque sorte… Il y a 48 ans, M. Poniatowski (ancien ministre giscardien), écrivait dans son livre-testament une conclusion d’une actualité frappante.
« Son âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri-ethnique et pluri-culturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer.
Si cet essai a permis à quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous trouvons placés, il aura déjà atteint son but. (…)
Ces pages peuvent apparaître cruelles. Mais elles correspondent à un sentiment très profond.
Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’immigration africaine et notamment musulmane.
Si tel n’est pas le cas, la France aura deux visages : celui du « cher et vieux pays » et celui du campement avancé du tiers monde africain.
Si nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours.
Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées.
Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes.
Nous allons vers des Saint-Barthélemy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression.
Les mesures à prendre sont sévères et il ne faudra pas que le vieux pays frémisse de réprobation chaque fois qu’un charter rapatriera des envahisseurs illégaux.
Il faut donc ainsi que ce cher vieux pays restitue à l’état sa place normale.
Les libéraux l’ont affaibli, les socialistes l’ont détruit. »
“Où sont les grandes tâches dévolues à l’État ?
La Justice, l’Armée, l’Éducation nationale, la Sécurité, la Police, notre place en Europe ? En miettes.
La France est à l’abandon, et en décomposition à travers le monde.
Sa recomposition est dans un retour énergique à l’unité et à la cohérence, et de la Nation et de l’État.”
“Si la vérité vous choque, faites en sorte qu’elle devienne acceptable, mais ne bâillonnez pas celui qui en dénonce l’absurdité, l’injustice ou l’horreur.”
Enfin, plus près de nous, en 2013, Gérard Collomb : « Aujourd’hui on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face ».
Que dire de plus, sinon ajouter pour conclure cette déclaration, toujours de De Gaulle à son fils Philippe : « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour l’abattoir. Ils n’ont que ce qu’ils méritent ». (Il m’est difficile de lui donner tort !)