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Le terrorisme, un mal absolu, aujourd’hui et hier.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Une opération terroriste de grande ampleur et particulièrement sauvage du Hamas a répandu la terreur et cruellement frappé ces derniers jours de très nombreux civils sur le territoire de l’Etat d’Israël, illustrant de manière tragique la haine et le fanatisme de ce mouvement terroriste qui a pour objectif affiché le massacre des Juifs de tous âges et prône depuis des années leur éradication de la Palestine. Ces actes inhumains d’épuration ethnique, ont légitimement indigné les démocraties occidentales qui les ont unanimement condamnés et apporté leur soutien total à Israël, reconnaissant sans ambigüité son droit à exister et à se défendre.

Certains de ces pays, dont la France, ont connu ces dernières années des opérations terroristes meurtrières sur leur sol, ce qui les a amenés à prendre pleinement conscience du danger croissant de ces actes de haine émanant de fanatiques islamistes qui les menacent directement de l’intérieur et visent, par la terreur, à remettre en cause, voire anéantir, leur mode de vie et leurs valeurs traditionnelles. Nombre de ces attaques ont déjà visé nos compatriotes juifs.

Une fois de plus les Juifs sont menacés dans leur existence et aucune lutte politique ne peut justifier ces pogroms, qui rappellent les tragédies du passé.

Au fil des informations, des témoignages et des images - même édulcorées par décence - diffusées par les média et les autorités israéliennes, nous découvrons
l’horreur absolue et l’ampleur de ces exactions antisémites dont l’inhumanité et
le sadisme ne peuvent que nous bouleverser et nous faire comprendre la douleur
des nombreuses familles juives en Israël et dans la Diaspora.

Et au sein de la communauté française, les familles de Rapatriés d’Algérie de
toutes origines, ne peuvent que comprendre ce que vivent les Israéliens face à
l’horreur de ces actes monstrueux perpétrés de sang-froid sur des civils sans
défense, car pour eux des souvenirs douloureux, jamais vraiment oubliés, refont
surface :

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les femmes violées et torturées devant leurs enfants et leurs maris, les hommes égorgés et émasculés, les très jeunes enfants projetés contre les murs la tête fracassée, leurs corps mutilés parfois exposés dans des mises en scènes macabres, lors d’attaques de fermes isolées ; les dizaines de milliers d’hommes, de vieillards, d’enfants et de femmes, blessés ou tués par des bombes dans les lieux publics, par des armes blanches ou de poing dans les rues ou dans des embuscades et pire encore, en particulier au moment de l’Indépendance en 1962, enlevés par centaines, et jamais recherchés, sur ordre du gouvernement français de l’époque ;

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les assassinats, les tortures et les massacres de masse de Harkis, désarmés et abandonnés, l’exode des familles de rescapés qui purent fuir la terreur souvent grâce à des militaires désobéissant aux ordres du gouvernement français ;

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les massacres d’Oran, le 5 juillet 1962 jour de l’Indépendance, où des hordes d’émeutiers instrumentalisés par le FLN et ses affidés, se déversent sur la ville, se livrant à une chasse aux Européens, les horribles conditions de leur assassinat (lynchés, égorgés, brulés vifs, suspendus à des crocs de boucher…), les enlèvements et les disparitions.

Et ce, alors que les soldats français sont toujours présents en nombre en Algérie et en particulier à Oran, mais ne peuvent intervenir, sur ordre des autorités françaises. Il y aura plusieurs centaines de victimes, Pieds-Noirs pour l’essentiel, hommes, femmes et enfants. Dans le silence de la majorité des politiques et des médias.

Si l’on prend la peine de considérer la tragédie qu’a été la guerre d’Algérie, et surtout les terribles conditions qui ont présidé à l’Indépendance, avec le même regard humain et respectueux des valeurs qui amènent nos compatriotes aujourd’hui à s’émouvoir et condamner presque unanimement et sans réserve le terrorisme, on ne peut que s’étonner et surtout s’indigner que cette solidarité et cette compassion aient été tristement absentes chez la plupart des Français de métropole. Beaucoup trop d’entre eux en effet ont fermé les yeux, voire défendu et aidé les assassins du FLN considérés, malgré leurs actes barbares perpétrés sur des civils, non comme des terroristes mais comme des combattants de la liberté.

Ces crimes odieux visaient outre des Pieds-Noirs, chrétiens et juifs, des villageois, des élus ou des fonctionnaires musulmans, des militants indépendantistes du MNA refusant de pratiquer la terreur et des arabo-berbères engagés auprès de la France.

Ils ne sauraient, en toute honnêteté, être qualifiés de combats politiques menés par des militants, ni d’opérations militaires conduites par des soldats ou des résistants. Ce ne sont que des crimes sauvages et lâches de terroristes contre des civils désarmés et innocents.

Quant aux gouvernants, alors au pouvoir depuis 1958, ils n’ont pas, dans les mois de chaos qui ont précédé l’Indépendance, protégé les Pieds-Noirs pas plus que les Harkis, et ont même donné à l’armée des ordres de non-intervention, pressés qu’ils étaient de se débarrasser de l’Algérie, même dans les pires conditions. Ce qui entraina le massacre de plusieurs milliers de Pieds-Noirs et encore davantage de Harkis, et l’enlèvement de centaines d’entre eux disparus à tout jamais.

Comme le Président Chirac l’a solennellement déclaré à l’Elysée dans son discours du 25 septembre 2001 : « La France en quittant le sol algérien…n’a pas su sauver ses enfants »

Longtemps cette vérité a été occultée.

Aujourd’hui encore l’ignorance, l’indifférence ou l’oubli restent majoritaires dans l’opinion publique pour cette mémoire douloureuse des Rapatriés, en particulier celle des Pieds-Noirs.

C’est pourquoi si le terrorisme est légitimement considéré aujourd’hui comme
inacceptable sous toutes ses formes, nous demandons expressément qu’il ne soit pas oublié que de très nombreux Français en furent victimes par le passé, dans l’ancien Outremer et en particulier dans les anciens départements français d’Algérie.

Il est hautement légitime que la mémoire de toutes ces victimes, civiles mais aussi militaires, soit enfin largement reconnue et respectée.

CLAN - R le 13 octobre 2023

Voir en ligne : http://clan-r.org/portail/le-terror...