Ils se sont trompés sur tout. Soucieux d’assurer leur tranquillité face à l’islam ombrageux, les dirigeants politiques français feignent de découvrir aujourd’hui, horrifiés, le visage satanique du Hamas. Ils s’étonnent, hypocritement, que des subventions de l’Union européenne puissent alimenter indirectement le mouvement terroriste au nom d’une légitime empathie pro-palestinienne. Ils s’indignent que le Qatar, qui finance le totalitarisme djihadiste et soutient les Frères musulmans, bénéficie en France, singulièrement depuis Nicolas Sarkozy, de pouvoirs exorbitants. Rien n’est plus juste que la réflexion de Péguy, appliquée à la débandade contemporaine : « Avoir la paix, le grand mot de toutes les lâchetés civiques et intellectuelles ». Oui, ce sont les élites pétochardes qui se sont aplaties devant les intimidations mahométanes. La prétendue lutte contre le racisme et l’islamophobie, menée par les prêcheurs progressistes, a été le prétexte des couards pour fermer les yeux sur la dangerosité de l’islam suprémaciste et antijuif, qui a tué 1200 israéliens. Rien n’est moins surprenant, pour ceux qui ont des yeux pour voir, que l’inhumanité du Hamas dont les sicaires ont été jusqu’à décapiter des bébés et brûler vives des familles dans le kibboutz de Kfar Aza, proche de Gaza. La haine islamiste contre l’altérité est partout la même. Les Français d’Algérie avaient pu mesurer, notamment lors du massacre d’Oran (5 juillet 1962), ce dont le fanatisme musulman était capable.
La « peste brune », que Gérald Darmanin disait sottement voir derrière les premiers Gilets jaunes, est symbolisée par ce nazislamisme. Il a été couvé par une classe politique aveuglée par la peur. Le scandale est d’observer LFI s’accommoder de ce totalitarisme en refusant de qualifier le Hamas de mouvement terroriste islamiste et en le mettant dos à dos avec la démocratie israélienne. Le 3 octobre, la députés LFI Ersilia Soudais alertait même, visant « l’extrême droite », sur « la peste brune (qui) se répand », avant de sombrer avec son mouvement, le 7 octobre, dans l’abjecte collaboration avec le Hamas raciste et sanguinaire. En réalité, s’il est une personnalité politique qui a observé une attitude exemplaire dans la dénonciation de ce mouvement palestinien et dans la solidarité avec Israël et les juifs, c’est Marine Le Pen, toujours étiquetée indésirable par le conformiste Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Même le nationalisme du RN se révèle, à l’aune du spectaculaire nationalisme israélien qui mobilise ses citoyens-soldats, de moins en moins critiquable par les belles âmes universalistes. Le mépris porté par Emmanuel Macron aux nations et aux peuples est l’autre erreur commune aux dirigeants mondialistes. Plutôt que d’écouter François, c’est Jean-Paul II qu’il faut entendre lorsqu’il disait : « Comme la famille, la nation et la patrie demeurent des réalités irremplaçables ». C’est ce que démontre Israël dans sa guerre de survie contre l’islamisme. Le peuple israélien se bat aussi pour nous.