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La politique, malade de ses lâchetés

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L’Allemagne est citée en exemple par les amateurs de pensées lisses : pas une fois, le mot « islam » n’a été prononcé durant la campagne des législatives, achevée dimanche. C’est à peine si l’immigration a été abordée. Ceux qui, en France, estiment que la crise identitaire est un fantasme soutenu par l’extrême droite trouvent, chez leur voisin policé, leur meilleur allié. Les thèmes auront été, là-bas, le changement climatique, la crise sociale, la modernisation des infrastructures, etc. Cependant, cet empressement à saluer un silence démontre surtout le désir de perpétrer un déni. Lors de son débat avec Éric Zemmour, jeudi dernier sur BFMTV, Jean-Luc Mélenchon n’a voulu évoquer qu’une crise sociale et financière, en accusant le journaliste de « racisme » dans sa description de l’angoisse existentielle qui traverse la nation ouverte. Ainsi font les dénégationnistes pour valoriser leur lâcheté.

Il est vrai que l’occultation, en Allemagne, des thèmes liés à l’insécurité culturelle peut surprendre. L’AfD, qui aborde ces sujets, a perdu du terrain (10,3 % des voix, contre 12,6 % en 2017). Le traumatisme collectif né de l’expiation, après le procès de Nuremberg (1946), du passé antisémite de l’Allemagne explique sans doute sa réticence à aborder la menace islamiste, qui pourrait heurter des musulmans. Le pays, qui n’a pas de passé colonial au Maghreb ni de présence militaire marquée sur les zones de conflits extérieurs, a de surcroît été épargné par les vagues d’attentats djihadistes. Il n’empêche que cette politique de l’autruche, notamment quand elle est défendue en France, s’apparente à une capitulation. Rien n’est plus trompeur que de louer la « créolisation » du pays (Mélenchon) : ce tour de passe-passe sémantique permet à l’extrême gauche d’avaliser la mutation multiculturelle de la nation et son islamisation insidieuse.

La république des capons est une forteresse à abattre. Le « déclin du courage », fustigé par Alexandre Soljenitsyne en 1978, s’apparente à une traîtrise chez trop de dirigeants.

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