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L’ère Milei, la nouvelle voie de l’Argentine, de Philipp Bagus

, par  Aymeric Belaud , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

Tandis que le parti La Libertad Avanza (la liberté avance) a remporté les élections de mi-mandat avec plus de 40 % des suffrages, l’économiste allemand Philipp Bagus publie son dernier ouvrage intitulé L’ère Milei, la nouvelle voie de l’Argentine. Préfacé par le président argentin Javier Milei en personne, et édité par l’Institut libéral , ce livre explore le parcours philosophique puis politique de Javier Milei et retrace l’accession d’un anarcho-capitaliste revendiqué à la présidence d’un pays miné par cent ans de socialisme.

Le lecteur apprend que Javier Milei, avant de se revendiquer libertarien, était un économiste keynésien adepte de la théorie néo-classique. Il se convertit au libéralisme suite à lecture de Man, Economy and State, de Murray Rothbard. C’est à partir de là que sa vision du monde et de l’économie changea. Pour lui, Man, Economy and State est « l’un des ouvrages les plus extraordinaires jamais écrits » (p. 21). Sa deuxième lecture de l’école autrichienne d’économie fut L’action humaine de Ludwig von Mises, qu’il lut trois fois de suite ! Il s’intéressa ensuite aux œuvres de Friedrich Hayek, Henry Hazlitt, Carl Menger ou encore Jesus Huerta de Soto. Pour Philipp Bagus, Milei trouva dans les livres des auteurs de l’école autrichienne « l’âme de l’économie, l’essence même de la liberté ».

L’auteur narre ensuite ce qui a amené Javier Milei à se lancer dans l’arène politique, comment il a mené campagne grâce à son franc parler, aux médias sociaux, à la jeunesse qui se mobilisa fortement pour lui, ainsi qu’a une classe politique péroniste qui arrivait en bout de course. M. Bagus relève que la force de Milei a été sa qualité d’orateur et sa rhétorique. Il a traduit à son audience des théories économiques complexes dans un langage accessible, et il répond aux préoccupations quotidiennes du peuple. Il est à la fois « plein d’esprit, divertissant et provocateur » (p. 66). Fait rare pour un responsable politique (ce qui montre d’ailleurs que Milei n’est pas fait du même bois), il encourage ce qui le suivent, le soutiennent et l’écoutent à lire les œuvres libérales. Cette campagne, menée de façon admirable et malgré l’opposition de la majorité de la caste politique et journalistique, fut victorieuse et l’emmena à la tête du pays.

Maintenant, que fait un libertarien, qui juge l’Etat comme une organisation criminelle, un fois qu’il est à la tête d’un Etat ? Philipp Bagus explique que si Milei pense toujours la même chose, dans la pratique, il se montre comme un réformateur souhaitant un Etat minimal. Au pouvoir, Milei comprend que la transition vers un Etat minimal est un long chemin et qu’il doit, surtout vu la composition du parlement lors de son accession à la présidence, faire des compromis stratégiques : « l’Etat-providence ne disparaitra pas du jour au lendemain » (p. 98). Il se montre par exemple favorable à des idées de Milton Friedman, un libéral « classique », telles que le chèque-éducation , que défend l’IREF. Au-delà des réformes politiques et économiques, Javier Milei souhaite mener un combat culturel contre le socialisme et l’hégémonie de la gauche.

Pour terminer son ouvrage, M. Bagus parle de « miracle économique argentin » en faisant le parallèle avec le miracle allemand d’après-guerre mené par les réformes ordo-libérales de Ludwig Ehrard, nommé en 1948 à la tête de l’administration de la zone économique unifiée et qui lança une réforme monétaire et économique de grande ampleur ainsi que la levée du contrôle des prix, des suppressions massives de réglementations et des baisses d’impôts. Pour l’auteur, l’Argentine d’aujourd’hui ressemble à l’Allemagne d’hier. Si ce n’est que Milei est encore plus radical qu’Ehrard.

Pour Bagus, nous devons apprendre de Milei, tant sur sa gestion de l’Etat que sur sa stratégie pour accéder au pouvoir : « le triomphe de Milei montre que, même après des décennies de propagande socialiste, la vérité peut gagner si elle est exprimée avec éloquence et présentée de manière attrayante » (p. 177). Reste à savoir maintenant qui peut incarner ce visage de la vérité et de la liberté en France…

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L’article L’ère Milei, la nouvelle voie de l’Argentine, de Philipp Bagus est apparu en premier sur Contrepoints .

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