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L'Etat au défi de la désobéissance civile

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« L’Etat au défi de la désobéissance civile »

Une saine révolte pousse de plus en plus de Français à rejeter l’Ordre sanitaire et ses interdits avilissants. Les fanatiques de l’hygiénisme, qui ont nationalisé la Santé au nom d’un mimétisme mondialiste, apparaissent enfin, pour beaucoup, comme des idéologues exaltés n’ayant cure des règles démocratiques et des libertés individuelles. Si chacun a pu se satisfaire, dans un premier temps, de voir l’économie céder le pas au nom de la "protection des vivants" (Edouard Philippe), cette vision messianique est devenue un leurre et un danger. Aujourd’hui, ce sont d’autres vies qui sont mises en péril par des enfermements autoritaires qui frappent indistinctement. La jeunesse, en particulier, n’a pas à être sacrifiée plus longtemps pour sauver les plus anciens. Rien n’est plus naturelle, en réalité, que cette épidémie de la vieillesse. Les adeptes de l’homme augmenté et du transhumanisme croyaient pouvoir vaincre la mort, en repoussant toujours d’avantage son échéance. Un microbe est venu rappeler ces docteurs Folamour à la modestie. Faut-il relire Molière (L’école des femmes) ? "Le petit chat est mort" et, oui, nous sommes tous mortels.

L’instrumentalisant de la peur est un procédé indigne. La macronie en fait, depuis le début, un usage immodéré en désignant tout à la fois le réchauffement climatique, le populisme et le coronavirus comme autant de scénarios apocalyptiques. Une seule Vérité est assénée et médiatisée complaisamment. Les avis non conformes sont exclus. Les censures sont des recours. Or c’est bien à un réveil des consciences que l’on assiste face à la propagande sanitaire qui n’offre d’autres issues que le confinement ou le couvre-feu. Le refus de la peur et le besoin de liberté sont des ressorts qui pourraient faire descendre dans les rues, si le pouvoir choisissait de poursuivre sa fuite en avant dans le risque zéro, la centralisation du pouvoir et la méfiance de l‘autre. Ce mercredi, un énième Conseil de défense devrait décider d’un troisième confinement. L’incapacité des dirigeants à envisager des alternatives (soins par des généralistes, protection des plus vulnérables, décentralisation des politiques, etc.) justifierait, si elle devait se confirmer, des désobéissances civiles. Il est urgent de déconfiner les esprits et de redécouvrir la vraie vie.

Liberté d’expression par Ivan Rioufol

Voir en ligne : https://blog.lefigaro.fr/rioufol/20...