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L’Algérie fait le ménage…chez elle !

, par  Manuel Gomez, NJ_Publication , popularité : 6%
NJ-PACA

Depuis le mois de décembre 2014, 19116 migrants ont été rapatriés vers leurs pays d’origine par vagues successives.

Mardi dernier près de 1000 migrants (860 hommes, 45 femmes et 85 enfants) ont été acheminés vers In Guezzam avant de rallier le centre de réfugiés d’Agadez, au Niger, d’où ils seront transférés vers leurs pays d’origine et cela sous le contrôle de l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations).

Il s’agissait là du 52e contingent de refoulement massif et l’on attend déjà la prochaine vague, en provenance d’Alger, qui ne saurait tarder.

Après les Nigériens, ce rapatriement s’élargit à de nombreuses autres nationalités : Guinée, Mali, Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Togo, Libéria, Congo, Sierra Leone, Cameroun, Sénégal, etc. Tous regroupés dans le centre d’accueil de Tamanrasset.

L’un des buts initiaux avoué serait de protéger la population de cette frange souvent perçue comme étant une source de maladie et de maux affectant la société et de se prévenir contre l’augmentation du sida.

Afin de prévenir les comportements à risque, parmi cette catégorie de population, 6465 migrants, de 17 nationalités différentes, ont été approchés dans le but d’une prévention qui exclut toute attitude de stigmatisation ou de discrimination raciale.

4431 migrants ont été ainsi dépistés en 2016, dont 52 se sont avérés positifs.

(Source El Watan du 10 décembre)

L’OMS indique que l’épidémie d’infection par le Sida contribue à hauteur de 50 à 60% la charge totale de morbidité et qu’elle a réduit de plus de 20 ans l’espérance de vie dans certains pays d’Afrique.

Elle est devenue la principale cause de mortalité chez les adultes de 15 à 60 ans.

Des trois millions de décès, dans l’ensemble du monde, qui sont imputables au Sida, 80% sont survenus en Afrique, dont 6000 décès par an en Afrique subsaharienne.

Un rapport d’information du Sénat démontre que les déplacements des « migrants » victimes de violences politiques ou guerrières (16 millions) et les demandeurs d’asile (1 million) posent un problème car ils risquent d’être contaminés et de transférer une maladie vers le pays d’arrivée, dès lors que ces tendances vont se poursuivre, voire s’accentuer, dans les prochaines décennies.

C’est dans les pays du sud qu’apparaissent ces maladies : Chikungunya, Sida, Peste, Tuberculose, Choléra, Paludisme, Syphilis et Trypanosomiase Humaine Africaine, mais c’est dans les pays du nord qu’on observe leur nouvelle apparition.

C’est actuellement le cas en Allemagne, en Turquie, et en Grèce.

Est-ce qu’en Europe, et plus spécialement en France, où l’on ne peut que constater la progression de certaines de ces maladies et affections, les autorités sanitaires se sont-elles mobilisées, et surtout, ont-elles été mobilisées, pour tenter de prévenir et de ralentir de tels risques ?

On ne peut que l’espérer !

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