Museler le peuple américain ne leur suffit pas. Il faut le supprimer.

Il y a 4 ans, Trump venait d’être élu, et j’écrivais : « Cette élection, c’est la défaite définitive (je pèse mes mots) et universelle des faiseurs de rois, des médias dits « mainstream » (« courant principal » en anglais) et leurs commanditaires, qui jusque-là jouaient à faire et à défaire l’opinion. Je mets les uns au pinacle, les autres au pilori, je m’amuse comme un petit fou, et, au passage, je deviens de plus en plus riche. Prosterne-toi, petit peuple, je suis ton nouveau Dieu et maître… Hé bien il faut que tous ces gens-là se fassent, et vite fait, au nouveau paradigme : la populace qu’ils méprisent tant n’a plus vocation à jouer les marionnettes au bout de leurs (grosses) ficelles. Elle a décidé de prendre son destin en mains, et tant pis si le camp du bien a mal au cul ! A chacun son tour (excusez ma trivialité, mais c’est le fond de ma pensée). » Election de Trump : Hollande renonce à se représenter !

Eh bien je bats ma coulpe : quelle erreur de jugement ! La contre-attaque n’avait même pas attendu l’investiture de « l’usurpateur ». Pendant 4 ans, ils auront tout fait pour le détruire, quitte à fouler au pied tout ce qui constituait la « nation américaine » - c’est dire comme le destin de l’Amérique leur tient à cœur. Trump, face aux puissances financières, médiatiques et politiques (ce sont les mêmes) qui maintiennent sous leur coupe le pays, et, hélas pour nous, le monde occidental, c’était le combat de Don Quichotte contre les moulins à vent. Il n’empêche qu’ils ont eu peur, très peur, en témoigne la haine qu’ils vouent au « Donald » - il n’est qu’à observer Nancy Pelosi, la présidente de la chambre des représentants, quand elle prononce son nom honni.

Aussi les « démocrates », de nouveau aux affaires, vont utiliser tous les moyens, et Dieu sait qu’ils en ont, y compris les plus dégueulasses (on a vu de quoi ils sont capables), non seulement pour que Trump ou un de ses émules ne revienne jamais au pouvoir, mais pour effacer jusqu’à l’idée du Trumpisme.

Je ne reviendrai pas sur les manipulations de l’élection, sur le « Trump Bashing » unanime des médias américains, des people, des sportifs, des écrivains, bref, de tout ce qui pense juste et bien aux USA, sur le mépris pour les « deplorables », sur les coups de poignards assénés à la « liberté totale d’expression » (qui est pourtant un droit garanti par la constitution américaine, ce qui n’est pas rien) et autres joyeusetés qui ne donnent pas une image des plus idylliques du phare de la démocratie, je pense que vous en avez soupé.

Non, ce qui m’interpelle le plus, ce qui me sidère, ce sont les réactions en France. Que les médias « de l’officielle vérité » manifestent bruyamment leur satisfaction, pas de surprise, on sait qu’ils sont tous des valets du « grand capital », comme aurait dit le regretté Georges Marchais. Mais que l’Église catholique, les partis politiques dits « de droite » (à l’exception du RN -et encore, très mollement-), et même une bonne partie de la population française modeste -il est vrai biberonnée aux informations unilatérales du journal de 20heures et des TV en continu-, applaudissent à la « défaite » du « clown » et à la victoire de Joe Biden et de sa colistière Kamala Harris – Mélenchon pourrait être considéré comme un modéré par rapport à cette dernière-, c’est à désespérer.

Qu’est-ce qu’on veut, à la fin ? Le mondialisme, le multiculturalisme, le racialisme, les élucubrations LGBTQI+, la repentance, la « Cancel culture » ? L’écologisme fou, le féminisme castrateur ? L’humanité augmentée ? Le sabordage de la civilisation occidentale ? De nouvelles guerres pour booster Wall Street ?
Qui a escroqué la BNP de plus de 10 milliards de dollars, sous prétexte que les US sont fondés à intervenir dans le monde entier du moment qu’une transaction se fait dans la devise américaine, qui a emprisonné au mépris des droits fondamentaux un cadre supérieur d’Alstom pour faire peur à son PDG Patrick Kron et l’obliger à vendre notre joyau national à General Electric, sinon l’administration de notre « ami » Obama et de son vice-président Biden ?

Au train où ça va, et quand on constate l’aveuglement imbécile de nos contemporains, on se dit que Macron va repasser les doigts dans le nez en 2022. Pauvre France !