En un mot, il voulait faire bénéficier les musulmans d’Algérie des « bienfaits » de la France pour qu’ils puissent devenir des citoyens, sans avoir à renier leur religion et leur statut personnel.
Parmi ces écoles, le fouriérisme avait surtout conquis les classes bourgeoises et, en première ligne, ceux qui étaient le moins en contact avec les réalités de la vie : les intellectuels, les officiers, les marins. Il n’est donc pas surprenant qu’un groupe, composé surtout d’officiers d’artillerie et de marine, ait eu l’idée de profiter de la conquête algérienne pour essayer d’y mettre en pratique les idées du jour.
C’est ainsi que le 31 décembre 1845 fut créée, sous la dénomination d’« UNION AGRICOLE D’AFRIQUE », une société civile « basée sur l’unité indivise de la propriété et sur l’association du capital et du travail » laquelle société avait pour premier objet de demander la concession d’un terrain en Algérie pour y appliquer les idées fouriéristes. (D’inspiration phalanstérienne les fouriéristes se distinguent des saint-simoniens par leur hostilité à toute ingérence de l’Etat...)
Je vous invite à découvrir cette tranche d’histoire qui complète la monographie de SAINT-DENIS-DU-SIG.
Bonne journée à Tous
Jean-Claude ROSSO