Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

INFO 690 MICHELET

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 3%

En Grande Kabylie, à 1 080 mètres d’altitude, la commune de MICHELET est située à 45 km au Sud-est de TIZI-OUZOU, à 12 km au Sud-est de FORT NATIONAL et à 95 km au Nord-est de BOUIRA
La Kabylie est une région historique et ethnolinguistique située dans le Nord de l’Algérie, à l’Est d’ALGER.

Les massifs montagneux, dernier refuge des Berbères devant la conquête Arabe, dernier foyer de résistance des Musulmans à la conquête française, ont été parmi les dernières régions ouvertes à la colonisation. Ce sont les kabyles, qui luttèrent le plus énergiquement contre les armes françaises, payèrent leur résistance d’une spoliation partielle, et virent dès la répression de l’insurrection de leur pays pénétré par la colonisation ; le long de leurs vallées fertiles, se créèrent de nombreux villages où vinrent se réfugier, plus tard, d’autres vaincus, les Alsaciens-Lorrains.

Ce n’est qu’en 1857, que la conquête de la Haute Kabylie s’imposera comme le complément nécessaire à la présence française de l’Algérie du Nord. Au prix de pertes considérables de part et d’autres des belligérants aux moyens incomparables, les Kabyles se soumirent et cette soumission fut d’autant plus sincère au regard de la contrainte que la domination française n’apporta pas trop de changements à leurs usages et à leurs institutions. Les amins continuèrent à être nommés par les villages.

Avant l’insurrection de 1871, quelques groupes de colons s’étaient installés dans le pays kabyle : en 1844, sur la côte à DELLYS, en 1858, à FORT NAPOLEON (devenu par la suite FORT NATIONAL), à TIZI-OUZOU et à DRÂ-EL-MIZAN, en 1860 à REBEVAL, en 1869, à PALESTRO. Il fallut tout reprendre après l’insurrection de 1871…

Le centre de population d’AÏN-EL-HAMMAM prend le nom de MICHELET par décret du 8 novembre 1887.
Le nom de MICHELET est pour honorer un historien français (1798/1874) ; il était considéré, à l’époque, comme étant l’un des pères de notre récit national.

MICHELET était un centre administratif établi comme chef-lieu de la Commune Mixte du Djurdjura créée par Arrêté gouvernemental du 25 août 1880 (à effet au 1er octobre), à partir de territoires distraits de la commune indigène de FORT-NATIONAL. Placée (comme toutes les communes mixtes) sous la direction d’un administrateur général issu de l’administration préfectorale et de ses adjoints ; la commune mixte est divisée en un certain nombre de douars, chacun sous la direction d’un adjoint indigène (caïd à partir de 1919).

Je vous invite à découvrir ce lieu et notamment le récit de Madame PONS Lucienne, qui nous révèle certains aspects, peut-être encore méconnus, de cette localité de Grande Kabylie.

Bonne journée à tous.
Jean-Claude ROSSO

Navigation



TWITTER semble avoir bloqué certaines diffusions, il n'y aucun tweet pour l'instant.