À en croire Charles Gave, et pourquoi ne le croirait-on pas, si le résultat des élections législatives, le 7 juillet, annonçaient une victoire du Front Populaire, nous serions déclarés en faillite dès le lendemain. Pourquoi ? Parce que tous les investisseurs étrangers retireraient leurs investissements qui représentent environ 50 %. Il ne resterait plus au gouvernement qu’à se servir copieusement sur l’épargne des Français, tout au moins sur la très grande majorité de ceux qui n’auront pas la possibilité de la planquer à l’étranger.

Et pourtant ces personnalités de gauche nous avaient prévenus : Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur sous Emmanuel Macron « Ce que je lis tous les matins dans les notes de la police reflète une situation très pessimiste. Les gens ne veulent pas vivre ensemble. Je pense qu’il est nécessaire de réduire l’immigration. Je ne veux pas faire peur mais je pense qu’il reste peu de temps avant le pire. Des communautés s’affrontent en France de plus en plus et ça devient très violent. Je pense qu’il reste peu de temps. Je dirais que d’ici à cinq ans la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq à six ans pour éviter le pire ».

C’était en 2018, sur Valeurs Actuelles, et nous sommes en 2024… soit juste six ans après !
François Hollande qui se confiait dans « Un président ça ne devrait pas dire ça » : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire, la partition. Je pense qu’il y a trop d’immigration qui ne devrait pas être là. On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, surtout dans le contexte en plus des attentats. La gauche peut perdre sur le thème de l’identité. La femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne de demain ».
C’est bien la preuve qu’un ex-président peut mentir : avant, pendant et après.
« Un jour ou l’autre il sera nécessaire que l’armée intervienne, mais pas pour jouer à l’opération sentinelle qui consiste à faire promener les soldats sur les boulevards et les avenues, devant les gares et les aéroports. » (Colonel Jacques Hogard).