Mon cher amour, mon doux amour
On n’a pas su se l’avouer
Qu’a-t-il fallu pour oublier
Que rien rimait avec toujours ?
Ma tendresse, ma déchirure
Tu es en moi comme un abcès
Qui me ronge de ce passé
Quitté sans aucune aventure
Comme une perle de rosée
Qui au matin tôt éveillée
Se gorge tout ensoleillée
Se fond dans la ride creusée
Mon tendre espoir du fond des nuits
Caché par les vœux de l’oubli
Ravivée par l’eau de la pluie
Source enterrée cherchant la vie
Que sur ta joue coule une larme
Et alors je prendrai les armes
Pour te conduire au ciel d’été
Qui faisait notre éternité (12/02/2008)