Chers Amies (et Amis), du Cercle Algérianiste de Lyon,
Le Cercle est de nouveau endeuillé. Nous sommes tristes. Très tristes.
Nous venons d’apprendre par son fils Bertrand la mauvaise nouvelle.
Christian Terroni nous a quittés le 24 octobre 2024. Nous ne verrons plus Christian, souvent accompagné de son épouse, au Vatel,
Nous ne verrons plus sa silhouette, haute et caractéristique rue Bourgelat, venir écouter une de ces conférences, où il retrouvait ses souvenirs, certains amis, et l’Algérie aimée si chère à son cœur.
Ses récits (rares et personnels) étaient souvent piquetés, de (vraie) bravoure, mais sa discrétion, le maintenait éloigné des forfanteries. Il aimait parler de l’aviation, de ses patrouilles à la frontière tunisienne, au dessus des djebels couverts de forêts. Du côté de « Bône-les-Salines ».
Ceux qui n’avaient pas connu ces moments et ces régions, pouvaient les imaginer très facilement.
Magie d’un verbe égal.
Christian Terroni et son épouse Jacqueline sont tous deux nés à Bône (la coquette), dans l’Est Algérien.
Lui le 13 janvier 1933, elle, le 10 octobre 1934.
Le Constantinois, qui écrit ces lignes, n’a aucun mal à leur rendre hommage.
Lui et elle. Elle et lui. Ils ont adhéré ensemble, au Cercle Algérianiste de Lyon, en l’an 2003.
(un bail …plus de 20 années).
Pour fixer les idées, il suffit de citer quelques unes des nombreuses occasions où on les vit.…..en des lieux connus.
Au Vatel, le 24 octobre 2007, lui, vint écouter « des Miages aux Djebels » de J.Nardin et Grandjacques.
Au Vatel, tous deux, le 28 février 2008, vinrent écouter « La Malle de Grand’Père de Marie-Jeanne et Hubert Grout.
Au Vatel, tous deux, le 2 février 2010, vinrent écouter « Constantine » par André Breton.
Au Vatel, lui, le 2 février 2019, vint écouter « l’Instrumentalisation de l’Histoire » par Frédéric Harymbat…..
Au nom du Cercle Algérianiste de Lyon,
Nos condoléances et nos pensées vont particulièrement, vers sa famille et ses proches,
Son fils Bertrand et son épouse Jacqueline,(qui souhaite continuer à recevoir la Revue l’Algérianiste).
Là où il est, désormais, Christian continue certainement, à veiller, sur tous les siens, avec sa bienveillance coutumière. Il vogue ou dessus des djebels et autres lieux d’Algérie, où il a dû rejoindre celles et ceux qu’il aimait et qui l’ont précédé.
C’est nous les Africains…
Ce n’est qu’un « au revoir » Christian.
A bientôt, Inch’Allah, si Dieu veut, et si Augustin de Thagaste, est d’accord, nous nous reverrons…mes frères……
Philibert Perret, le CA et tout le Cercle Algérianiste de Lyon.