Nul ne devrait dire "je me la coule douce"
C’est une grande offense envers ceux qui travaillent.
Que l’on dise pour soi "je me tourne les pouces"
Demeure bien vicieux envers ceux qui bataillent.
Que l’on soit paysan ou bien chef de chantier
Que l’on soit militaire ou même policier,
Que l’on soit un maçon ou bien un boutiquier,
Le travail pour chacun ne peut qu’être apprécié.
Le chômeur, lui, ne peut vivre dans son état,
Car ce ne sera pas l’aumône qu’on lui donne
Qui peut lui permettre quelque dolce vita,
Alors qu’il ne peut pas s’ériger en personne.
Le riche aura toujours eu bien trop de mépris
Pour ceux qui galèrent pour se sortir du puits,
Dans la tourmente ceux-ci restent toujours pris
Et il n’y a pour eux jamais aucun appui.
A tous ces riches qui n’ont pas connu la gêne,
A tous ces riches qui vivent dans l’opulence,
Je dis "attention ! La vie n’a rien d’homogène,
Le destin est semé de grandes turbulences." (2/07/2018)