« Combattre l’islamisme, c’est passer à l’acte »
Emmanuel Macron ouvrirait-il les yeux ? L’immigration et l’islam ne seraient-ils pas seulement une chance et un bienfait, ce fatras pour gogos refourgué par le politiquement correct depuis quarante ans ? Après avoir suscité, lundi, un semblant de débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale, le président a été plus audacieux, mardi. A l’occasion de l’hommage rendu aux quatre policiers assassinés par un islamiste infiltré dans le service antiterroriste de la préfecture de police de Paris, Macron n’a pas craint de sortir du déni en nommant l’ennemi par son nom : le terrorisme islamiste. François Fillon, avant lui, avait construit sa campagne présidentielle sur un engagement à "vaincre le terrorisme islamique". Mais, jusqu’alors, la macronie s’en tenait aux fondamentaux de la novlange, qui interdit de stigmatiser, de discriminer ou de se prêter à une accusation en islamophobie. "Face au terrorisme islamiste, nous mènerons un combat sans merci", a dit le président. Il a promis de l’"éradiquer", en le présentant comme "un islam dévoyé et porteur de mort". Il a appelé "la nation toute entière" à "s’unir", à "faire bloc" et à "bâtir une société de vigilance"". Dans les mots employés, il y a peu de chose à reprocher. Ils sont à la hauteur de l’effarante vulnérabilité de l’Etat, telle qu’elle a été révélée par cette tuerie au cœur du système de sécurité nationale. Mais il reste à Macron, qui a une propension à s’écouter parler, à passer à l’acte.
Dans l’immédiat, il est heureux que la manifestation d’islamistes, prévue jeudi à Gonesse en soutien au terroriste, ait été interdite (Le Figaro, ce mercredi). La mobilisation générale annoncée par Macron doit commencer par la mise au pas des multiples islamo-fascistes et de leurs associations qui ont pignon sur rue, quand elles ne sont pas subventionnées. Soutenus par de nombreux idiots utiles à prénoms français, ces islamistes se revendiquent d’un illégitime statut de victime pour insulter la République, la laïcité, la démocratie et la France plus généralement. Les salafistes et les frères musulmans, qui tentent d’islamiser la communauté musulmane doivent être mis au centre des radars. Leurs mosquées doivent être fermées au moindre dérapage. Les musulmans et musulmanes qui alertent, courageusement, sur les dangers de l’islam politique doivent être davantage promus que les imams à doubles discours. Les responsables théologiens doivent être incités à porter une lecture critique sur les versets du Coran qui inspirent des passages à l’acte, quand ils enjoignent de tuer des juifs et des mécréants. Ceux qui disent vouloir lutter contre les discours de haine pointent paradoxalement les résistants à l’islamisme. Or ils ne peuvent s’aveugler sur la source coranique de la violence, sauf à s’en rendre complices. Macron est-il vraiment prêt à ce combat ? Un doute…