… Que fait l’église face au dicta de la Ligue des Droits de l’Homme ? Que ne s’oppose telle pas à la décision du Préfet de l’Hérault ? Où sont passé nos évêques ? Pas de vagues ici aussi !... telle est la devise de ces « pères de l’Eglise »… Pas étonnant que nos églises se vident au profit d’une autre religion. Désolant ! Affligeant !
Hérault : la justice ordonne de retirer la crèche installée dans l’Hôtel de ville de Béziers
Le tribunal administratif de Montpellier a estimé que la crèche entachait au "principe de neutralité" en mettant "en évidence la scène de la nativité". La crèche doit être retirée d’ici 24h.
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La crèche de Noël dans le hall de la mairie de Béziers (2020)© Pascal Guyot - AFP
La justice a ordonné mercredi à la mairie de Béziers de retirer la crèche de Noël située dans la cour d’honneur de l’Hôtel de ville d’ici 24h sous peine d’astreinte de 100 euros par jour.
Le maire de Béziers "regrette cette mesure"
Saisi par la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) en référé - une procédure d’urgence -, le tribunal administratif de Montpellier a estimé que la crèche mettait "en évidence la scène de la nativité" et donc que "cette installation dans l’enceinte d’un bâtiment public méconnai(ssai)t les dispositions de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et les exigences attachées au principe de neutralité des personnes publiques", détaille-t-il dans sa décision.
"On obéit, mais je regrette cette mesure qui est d’une grande brutalité face à quelque chose qui, pourtant, rassemble", a réagi le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Rassemblement national (RN).
L’élu doit déplacer la crèche de la cour de l’Hôtel de ville vers la place située devant la mairie ce jeudi à 12h, selon France Bleu .
Des installations récurrentes dans certaines mairies
La LDH avait sollicité sans succès le préfet de l’Hérault "pour faire respecter la loi". Dans une lettre datée du 5 décembre, le préfet avait prévenu qu’"il ne sera pas demandé, par l’État, au maire de Béziers de renoncer à cette installation", estimant que cette crèche était "une animation parmi d’autres".
"Le préfet ne met plus en oeuvre son pouvoir et ne fait pas appliquer la loi. C’est pour cela que nous avons saisi le tribunal. La violation systématique de la loi doit être sanctionnée", avait expliqué à l’audience mardi Me Sophie Mazas, présidente de la LDH de l’Hérault.
"Nous nous réjouissons de voir que le juge fait respecter le droit et la décision du Conseil d’État, mais nous sommes très interrogatifs sur la décision du préfet de l’Hérault de ne pas faire respecter la loi. Nous allons demander un rendez-vous en préfecture mais également à sa hiérarchie", a-t-elle réagi mercredi.
Les crèches de Beaucaire, dans le Gard , et de Béziers sont régulièrement poursuivies en justice mais continuent à être installées chaque année par les maires concernés. Celle de Perpignan fait également l’objet d’une saisie auprès du tribunal administratif de Montpellier par la LDH, dont l’audience est prévue le 20 décembre.
Le 16 novembre, le Conseil d’État avait confirmé l’interdiction de la crèche de Noël de la mairie de Beaucaire , dirigée par le maire RN Julien Sanchez.