On n’a pas su, on ne sait pas, on le saura,
Que cette engeance-là c’est pire que les rats :
Elle prolifère à la vitesse Grand V,
Et l’on récitera bientôt tous nos Avé.
Ils sont venus, ils sont tous là, qui les a vus ?
Certainement pas nos gouvernants dépourvus
De toute possibilité de prévision,
Et surtout bien enfermés dans leurs illusions.
Ils nous ont tous raconté de jolis bobards,
Nous prenant bien encore pour de vrais jobards,
Et nous voilà ainsi cernés de tous côtés
Par la crasse, le bruit, leur agressivité.
Avec eux l’avenir allait être boosté :
Certains chez eux avaient quelque notoriété,
Un sang neuf allait enfin couler dans nos veines,
Faudrait-il réciter encor quelques neuvaines ?
Mais le "Camp des Saints"* est désormais saturé
De puanteur faut-il encor se rassurer ?
Mais non ! J’en appelle à quelque Charles Martel
Pour vider tous ces lieux hantés par le cheptel. (26/01/16)
* Jean Raspail