Lefebvre Virginie – « E.G.A. : le personnel d’ une grande entreprise d’ Afrique du Nord. 1947-1962 » (N° inventaire 2125) :
L’E.G.A. (Electricité et Gaz d’Algérie) est créé en 1947 pour transférer à la nation des activités électriques et gazières (production, transport, distribution, importation, exportation) . Pour ce rôle l’E.G.A. était donc une grosse entreprise dont le texte précise le fonctionnement et la situation du personnel. Sept ans après sa création l’E.G.A. doit faire face aux conditions imposées par la guerre d’Algérie : in fine textes d’intervews. (Mémoire Universitaire Paris IV Sorbonne 2003). Un document en prêt personnel : « l’E.G.A. en 1960 » complète ce mémoire.
Michel-Chich Danielle – « Lettre à Zorha D. (N° Inventaire 2121) :
Lors de l’attentat à la bombe au Milk Bar d’Alger l’auteur a 10 ans, elle a une jambe arrachée et sa grand-mère tuée près d’elle. Elle arrive en France en 1962 avec peu de souvenirs. Ce n’est qu’alors, dit-elle, qu’elle commencera « à vivre ». Etudiante, mère de famille, elle écrit son histoire tardivement. Elle connait la carrière de Zorha Driff, sénatrice, Vice-présidente du Conseil de la Nation, elle ne l’absout pas mais ne la considère plus comme une terroriste et expose sa propre enfance comme celle d’une autre. Ed. Flammarion 2012.
Delaneau Jean – « Les chemins de la mer » (N° Inventaire 2131) :
Roman dans la chronologie de la fin de la guerre d’Algérie (1961-1962) . Certains personnages sont imaginaires, l’auteur se devine sous les traits de l’un d’entre eux. Professions, aventures, identités aboutissent à une unité de lieu : Oran. Bien que « roman » ce livre est une « visualisation d’une guerre absurde vouée à l’échec ». Ed. La Simare 2012.
Anonyme – « L’Algérie art et histoire » en relation avec les expositions « l’Algérie en héritage » (N° Inventaire 2136) :
Remarquable petit opuscule édité en 2003 (épuisé) par l’I.M.A. (Institut du monde Arabe). C’est un parcours de l’histoire de l’Algérie vue sous l’angle de l’art, de l’antiquité au début du 21e siècle, longue période mais structurée par des chronologies très détaillées.
- Du paléolithique au Vème -VIIème siècle, illustré par des outils en silex, des poteries à décor géométrique, le buste en bronze de la déesse Afrique.
- De 660 à 1830 : photos de vestiges de l’époque romaine, conquête arabe, occupation turque : photos d’architecture.
- De 1830 à 2003 : les peintres orientalistes (Delacroix, Chassériau, Girardet, Fromentin pour terminer par les peintres Algériens contemporains.
Benkemoun Brigitte – « La petite fille sur la photo ; la guerre d’Algérie à hauteur d’enfant » (N° Inventaire : 2135) :
Journaliste, Brigitte Benkemoun a choisi de donner la parole à l’enfant qu’elle était pendant « les événements » et l’exil des Français d’Algérie. Elle part à la recherche de ses racines pour retrouver des noms, des lieux. Elle fait appel à des témoins. Elle rencontre des acteurs de ce drame partagé par tous au-delà du clivage sociétal et religieux. Dans ce voyage initiatique elle découvre que les adultes, les parents, sont et resteront jusqu’à leur mort, des déracinés. Qu’ils vivent à Bordeaux, Lyon, Lille ou Paris, ils restent pour toujours d’Oran, d’Alger ou de Tlemcen ! Les « oubliés de l’Histoire » retrouveront dans ce récit, un peu de leur vie. Cinquante années après, l’auteur ne cherche pas tant à expliquer les faits qu’à retrouver l’empreinte des souvenirs dans son être profond pour mieux découvrir « d’où elle vient. » Ed. Fayard.
Pouget Jean – « Bataillon R.A.S. » (N° Invent. 21043) :
Du Djebel Dokrane au Djebel Amour, en croisant l’assaut de la côte 1313, le commandant Jean-Marie, alias Jean Pouget, tente de révéler ce que recouvre la pudique formule « RAS. » dans les dépêches d’état-major en période de conflit. Dans ce livre est relatée la vie d’un Bataillon « le plus pouilleux des bataillons d’infanterie », composé essentiellement de rappelés qui, avec la venue d’un chef de corps dynamique, ne ponctuera plus ses comptes-rendus radios et écrits d’un laconique « R. A. S » ! En effet il va être entraîné, enchaîné drill sur drill, opérations sur opérations, pour lutter contre les fells (ou HLL). Le jeune commandant Jean-Marie apporte son acquis indochinois dans cette guerre d’Algérie, et dépouillé de toutes ambitions de carrière, il acquiert sur ses hommes une telle emprise qu’il les entraînera irrésistiblement derrière lui vers une grande aventure d’Homme. Fatalement ce courageux chef militaire sera amené à l’action politique qui le conduira logiquement à prendre part au mouvement du 13 mai 1958. Ed. Presse de la Cité décembre 1983.
Otto Bus – « Moi et Augu Histoires Bônoises » (N° Invent. 2140) :
Il s’agit là du meilleur recueil d’histoires bônoises écrites par le plus célèbre bônois Fernand Bussutil qui fit les délices des premières émissions de « télé » sur France V… là-bas ! Toutes ces histoires vous feront « mourir de rire ».
Vircondelet Alain – « Maman la Blanche » :
Hommage sur mesure de l’auteur à sa mère , sorte de saga d’un amour devenu légende. Tendresse, guerre, parfum, se mêlent à l’exil et à la peur. Ed. Albin Michel 1981.
Randau Robert – « Isabelle Ebeerhart ; notes et souvenirs » :
Adepte de l’Islam elle s’installe à Bône avec sa mère en 1897 puis vit plusieurs mois en nomade après la mort de celle-ci. De nationalité russe, elle devient française par mariage avec un musulman de nationalité française. Reporter de guerre à Aïn Sefra, elle y périt dans une inondation. (Ed. Typo-Litho & Carbonel 1945).
Terracini Jeanne – « Si bleu le ciel, si blanche la ville » :
Amie de Jules Roy et d’Albert Camus, l’auteur fait revivre sa jeunesse algéroise nourrie par le souvenir d’un grand-père qui vécu la prise d’Alger et ceux d’un père qui connut la transformation de la ville en cité européenne. Scènes de la vie quotidienne, site, senteurs s’y mêlent . (Ed. Buissière 1996).
Hennemont Dominique – « Le sabre de l’ Islam » :
Les personnages, et les circonstances sont inventés dans ce roman traitant de trahison, de désertion, et de guerre dans le désert. Assez bien écrit. (Ed. Givors Martel 1952).