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Bloc-notes : s’ouvre le procès de l’Union européenne…

, par  Ivan Rioufol , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

C’est non. Une majorité d’Italiens, pays cofondateur de l’Union européenne (UE), ne veut plus de cette machine à déraciner les peuples. La victoire, dimanche, des souverainistes et des antisystème (plus de 50 % des suffrages) donne un message clair : les intimidations des moralistes ont vécu. Exit, le prêchi-prêcha de l’UE sur le vivre-ensemble, la non-discrimination, l’accueil des "migrants". Exit, les anathèmes des mondialistes contre les racistes, les xénophobes, les extrémistes ; bref, contre ceux qui ne pensent pas correctement. Après les Anglais, Polonais, Hongrois, Autrichiens, etc., les Italiens ont rappelé que l’immigration massive était vécue comme une menace. Ils ne veulent plus de cette agression, aggravée par la déstabilisation de la Libye : ce pays a jeté à la mer des milliers de clandestins, parfois soutenus par des réseaux islamistes. Le procès de l’UE, qui s’est construite sur l’ouverture des frontières, est ouvert.

Les immigrationnistes auraient tort de se rassurer en regardant l’Allemagne. Certes, Angela Merkel a sauvé sa place, grâce à l’accord de coalition renouvelé après six mois de poussives tractations. Mais la folle décision de la chancelière, responsable de l’entrée de plus d’un million de musulmans en 2015, a installé une inquiétude ; elle explique son affaiblissement. Une même angoisse existentielle relie l’ouest à l’est de l’Europe. L’AfD (Alternative pour l’Allemagne), qui alerte sur l’invasion africaine et arabe, est devenue le premier parti d’opposition. "Nous sommes un parti libéral conservateur", assure Alice Weidel, présidente du groupe au Bundestag. En septembre, à la Sorbonne, Emmanuel Macron s’en était pris aux "souverainistes de repli" et à leurs "passions tristes". Depuis dimanche, il se retrouve isolé dans son projet de "refondation" de l’UE. Même son clone italien, l’ex-chef du gouvernement Matteo Renzi, a été remercié.

S’il y a un "dégagisme", il menace l’UE et ses porte-voix, parmi lesquels Macron prédomine.

Voir en ligne : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/201...