Chers Amis,
Je vous transmets cette déclaration de l’Historien Bernard Lugan publiée dans sa revue l’Afrique Réelle, à propos de la journée du 17 Octobre1961.Sous le titre Culpabilisation et Ethno-masochisme , il stigmatise le passage en catimini de cette condamnation à l’Assemblée.
Amitiés de J.Monneret
"Un véritable scandale s’est produit jeudi 28 mars à l’Assemblée où, par 67 voix contre 11, seuls 78 députés sur 577 étaient présents, les 510 autres étant probablement dans d’« agréables ailleurs » - mais où étaient donc les 88 députés RN et les 57 députés LR ?-, fut approuvée une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 » au cours de laquelle le Figaro ose écrire qu’entre une trentaine et plus de 200 manifestants « pacifiques » seraient morts, selon les " historiens ".
Le texte porté par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech « souhaite » en outre « l’inscription d’une journée de commémoration de ce massacre » à « l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles ».
Or il s’agit là d’un scandale mémoriel car les députés ont allégrement violé la vérité historique. En effet :
1) Le seul mort « algérien » durant cette manifestation, fut un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?
2) Les députés ne savent même pas que sous le gouvernement Jospin, une commission d’enquête officielle a fait litière de ces accusations.
3) L’histoire de cette manifestation et de sa « répression » est parfaitement connue, sauf semble t-il des députés, et je renvoie au chapitre IX « Le 17 octobre 1961 à Paris : un massacre imaginaire ? » de mon livre Algérie l’histoire à l’endroit.
Retour aux faits, rien qu’aux faits.
"B.L.