Il faudra remettre les pendules à l’heure
Dès qu’on aura pendu tous ceux qui font leur beurre
Sur notre propre dos, pour leur plus grand bonheur,
En nous laissant pourrir dans nos plus grands malheurs.
Ils se gavent toujours, tous ces politicards,
A nous pomper et l’air et nos derniers deniers
Sans cesse en nous contant leurs éternels bobards
De leur air ébahi et quelque peu niais.
Ils vont, se pavanant, sur les plus hautes marches
Ou bien de l’Assemblée ou bien du grand palais :
Ils se disent pourtant toujours encore en marche…
Mais quand donc criera-t-on "dégage ! du balai !"
Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons !
Jetez les à la mer ou dans quelque poubelle !
Inutile pour eux de prendre un goupillon
Pour les bénir encor du haut de l’escabelle.
Ils nous ont tous pompés de nos économies :
Ils étaient à genoux pour nous les demander…
Au gibet ! Pendons les et sans lobotomie
Pour qu’ils souffrent l’enfer avant de décéder ! (8/09/2018)