Le 14 juin 1830, ne faisait que commencer un processus long et complexe qui produira l’Algérie. L’action militaire du gouvernement de Charles X déclinait les débats et décisions du Congrès d’Aix la Chapelle réuni douze ans plus tôt, -du 29 septembre au 21 novembre 1818-, Les puissances de l’époque, avaient débattu d’un sujet qui les préoccupait toutes depuis le 17ème siècle. Il s’agissait de savoir : comment mettre fin à la piraterie esclavagiste qui affligeait la navigation commerciale dans les eaux méditerranéennes et exposait constamment, aux razzias des pirates « barbaresques », les équipages et les populations côtières ou proches des côtes ? Comment en finir, définitivement, avec le trafic esclavagiste, dont la base logistique et stratégique n’était autre que l’Alger Ottomane, se demanderont alors les représentants des grandes puissances de l’époque.
La France des Bourbons souhaitait réintégrer le concert des nations après la défaite napoléonienne.
A cet effet mission fut confiée à la France pour que soient libérés :
les mers et les océans de la piraterie , véritable djihadisme maritime
le commerce international du tribut barbaresque humiliant
les Chrétiens européens et des noirs africains animistes de l’esclavage
les juifs de la Régence de leur dihmitude millénaire
les biens piratés de leurs recéleurs
les bagnes de leurs esclavagistes
les tribus arabo-berbères du colonisateur ottoman… .
……bien sur au prix de cruelles batailles menées par l’Armée d’Afrique avec l’aide de valeureuses troupes indigènes , contre de fanatiques obscurantistes.