Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

INFO 865 BOURKIKA (Algérois)

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 1%
La partie occidentale de la Mitidja, dépression limitée au Sud par l’Atlas Tellien au Nord par la chaîne des collines du Sahel, collines de faible hauteur (268 mètres au point le plus haut, dominé par "le tombeau de la Chrétienne") se trouvait privée de tout exutoire vers la mer sur une distance de 40 kilomètres entre l’Oued Nador à l’Ouest et l’Oued Mazafran à l’Est. Les eaux provenant de l’Atlas ne pouvant atteindre la mer, une vaste zone marécageuse s’était formée, zone comprenant en son point le plus bas le sinistre lac Halloula.

La plaine d’Alger reçut de France ses premiers colons ; ils eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la Mitidja était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol néanmoins se montra si riche, les facilités de communications devenues si grandes, que les créations des villages se succédèrent rapidement mais avec des difficultés liées à l’insécurité et au peuplement.

C’est le général LAMORICIERE, qui élu à l’Assemblée législative, a provoqué le décret de cette Assemblée du 19 septembre 1848, qui a ouvert un crédit de 50 millions pour l’établissement des colonies agricoles en Algérie, des études préparatoires pour la colonisation de la province d’Oran avaient été antérieurement faites et publiées sous sa direction. Il était favorable à la Colonisation d’Algérie où il a beaucoup combattu.

BOURKIKA habitée, dans le principe par 13 familles allemandes, l’a été depuis par les transportés politiques de décembre 1851. Grâce à leurs travaux, le territoire de BOURKIKA est en grande partie défriché.

Notre village, BOURKIKA (nom d’un oued proche signifiant le père de la maigre) date de 1855. Il est situé côté occidental de la Mitidja et érigé en commune de plein exercice par décret du 25 mars 1874.

C’est la vigne qui fit de BOURKIKA une commune riche. En 1938, elle occupait 3.848 hectares sur 4279, soit 90% des terres cultivées, avec un rendement de 83 hectolitres à l’hectare.

BOURKIKA a le plus fort pourcentage de propriétés dépassant 40 hectares a des 28 communes de la plaine : 50,98 % devant Attatba (48,93%), Ameur- El-Aïn (40 %) loin devant El-Affroun (11,26 %). La presque totalité des terres cultivées, 78%, sera constituée par des vignes au rendement élevé (70 hl/ha) ce qui fera de BOURKIKA une des plus fortes productrice de vin de la Mitidja

Vous invite à découvrir l’histoire de cette localité peuplée en 1960 de 3 719 habitants dont 359 européens ;

BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude ROSSO