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Comportement et conscience

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Bonjour,

Nous percevons parfois un malaise de comportement, de l’agressivité quand nous nous confrontons avec d’autres que nous. Captage de réactions infimes qui ne sont même pas des pensées, des expressions fugitives et fugaces. Souvent des victime de l’horreur orchestrée par d’autres, sans avoir eu d’autres repères que l’obéissance à l’autorité, un sens du devoir, comme ceux qui étaient avec nous et comme ceux qui étaient contre nous du temps où le futur avait pourtant de l’avenir synonyme de progrès, et quand il était difficile de quitter son clan, pas vraiment maître de nos destins qui se croisaient de manière improbables car on ne savait que faire autrement dans la grande fresque de l’humanité d’alors.

C’est le résultat du malaise du aux situations humainement insupportables où le ‘pétage’ de plombs est plus qu’inévitable, où il est psychologiquement nécessaire de posséder une très grande force de caractère pour être responsable, non seulement de ses actes envers soi même mais aussi vis à vis des autres dans son comportement en cas de désaccord ou de conflit.

Alors, oui, ces conflits entre les repères culturels, moraux, opinions, religions, avec une prise de conscience permettant de comprendre qu’ils sont néfastes doit mener à se comporter différemment de la vie ordinaire. Si on résout les différents par la prise de conscience raisonnée et non sectaire, ils se terminent aussi brutalement qu’ils ont commencé, sans préparation ni assistance. La paix des uns et des autres en dehors de celle du guerrier est toute aussi problématique à gérer psychologiquement que l’entrée en conflit du citoyen qui a toujours vécu pacifiquement même si au bout de sa piste, quand on a usé ses pataugas, avec la soif au bec, fourbu, affamé, malade même, après avoir avancé d’un pas, d’encore un pas vient le dernier pas et d’un seul coup, on se retrouve tout couillon au bout de sa piste. Certains retrouvent leurs repères, d’autres les ont perdu à jamais.

C’est le syndrome post traumatique du retour à la vie paisible après les agitations et avoir été victime de la logique froide d’un système qui existe depuis toujours, mis devant le fait accompli obligeant d’accomplir à ton tour pour survivre physiquement et psychologiquement. Si mal il y a, il n’est pas de soi même. On peut deviner qu’il y a une part d’animalité qu’on ne soupçonnait pas chez soi et on ne se rend pas compte quand on n’accepte pas de le reconnaître.

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Le reste c’est de la causerie comme la morale, qui n’est qu’un repère artificiel de valeurs et de règles construites pour permettre à une communauté de se développer paisiblement, rien d’autre. Elle n’a rien à voir avec l’absolu que l’on peut approcher en état de conscience modifiée. Ce qui importe c’est le chemin individuel d’évolution par rapport à l’objectif d’apprendre, afin de se rapprocher d’un tout, bien au delà de nos valeurs d’ici. Décisions et actes ont entraîné des tentions, de l’incompréhension, dès conflits, la mort d’individus même. Si nous en avons été conscient pour œuvrer à leur disparition, ils n’ont éventuellement été effacé que de notre dimension et continuent leur évolution ailleurs. Et que peut-on faire ? Que deviennent des adultes abîmés par l’horreur ou la misère ? Personne ne peut réellement le savoir et il ne faut pas trop se fier aux apparences car l’innocence des comportements ne dure qu’un moment, les survivants perpétuent trop souvent leur rancune, leurs générations se succédant la transformant alors en vendetta. Or ces nouvelles générations doivent permettre d’oublier la haine. Il faut espérer que c’est déjà commencé !

En attendant, beaucoup ‘morflent’ parce que d’autres ne sont pas capables d’oublier et c’est difficile d’oublier quand d’autres ne savent pas et ne veulent pas savoir. Quand bien même, il faut se dire qu’en gardant le malaise au fond de soi, on offre à la génération future un des plus beaux cadeaux qu’on puisse lui faire, lui permettre de construire un avenir sans l’hypothéquer avec le passé avec la haine dans le coeur. L’effort doit venir de tout un chacun.

C’est ce que j’ai ressenti moi-même en revivant certaines scènes lointaines que j’ai considéré comme appartenant à une partie de ma vie que je dirais antérieures même si je ne peux oublier et j’en ai fait de la guerre ! J’en étais même devenu un spécialiste d’une vie à l’autre, celle de conflits et celle de Paix. Apprendre le bien comme on devra peut-être l’être dans une vie future à partir de ce qu’on a vécu, pénétrer au cœur d’un univers voué à la déconstruction des mythes qui régissent nos sociétés.

Alors, pourquoi ne pas commencer tout de suite en considérant aussi sereinement que possible ce qui est écrit ci-dessus. Peut-être est-ce du au développement d’un instinct de survie qui a débouché sur un don ou une sensibilité particulière ? Ou bien, au fait d’avoir acquis une âme bien trempée capable de supporter l’extra ordinaire et d’avoir une force qui peut s’avérer utile pour de meilleurs desseins des nôtres sur notreTerre ou dans un empire galactique lointain.

Que peut-on en penser ?