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le déclin de la France est celui de la pensée claire

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié fin mars 21

Le Grand Effondrement qui atteint la France est intellectuel. Le déclin du pays, perçu par 75% des Français (sondage JDD), est illustré par le monde politique quand il cherche à être de son temps. Dimanche, sur BFM, l’ancienne journaliste Audrey Pulvar a cru assumer un juste combat en justifiant, laborieusement, le principe de réunions « non mixtes » et « racisées », défendues dernièrement par la présidente de l’UNEF. La candidate PS pour la région Ile-de-France, proche de la maire de Paris, Anne Hidalgo, a expliqué que des « personnes discriminées » pouvaient vouloir se réunir entre elles. Et d’ajouter : « S’il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n’est pas question de la ou le jeter. En revanche, on peut lui demander de se taire, d’être spectateur ou spectatrice silencieux ». Comment une personnalité politique peut-elle en arriver à vouloir trier des gens en fonction de leur peau, de leur sexe ? Comment peut-elle oser réclamer l’invisibilité ou le silence des Blancs ? Comment ne voit-elle pas l’emballement d’une logique d’apartheid ? La guerre des races, la guerre civile au nom des races et des religions, est au bout de ce vide humanitariste construit sur l’imposture « antiraciste ». La crise de l’intelligence explique la décadence contemporaine. Le conformisme du slogan a remplacé la pensée claire. Pulvar est le produit de cet échec idéologique : il discrédite la gauche donneuse de leçons.

Ce lundi, sur Europe 1, Manuel Valls s’est opposé à ces réunions racisées, importées des Etats-Unis. L’ancien premier ministre, qui reconnaît un racisme anti-Blanc, a dénoncé « la gauche identitaire » en excluant toute alliance avec elle. Il faut se réjouir de voir cette « gauche républicaine » se réveiller face aux menaces du nouvel antisémitisme islamique et à l’offensive des minorités contre l’unité de la nation et la République. Toutefois, rien n’est plus manichéen que le rapprochement fait par Valls entre Eric Zemmour et l’activiste Assa Traoré : deux personnalités qu’il présente comme les faces d’une même pièce. Le combat de Zemmour pour l’assimilation des étrangers, c’est-à-dire l’indifférenciation portée aux races et aux origines, est à l’opposé des exigences des « antiracistes » qui, comme Traoré, refusent de se dissoudre dans un destin commun. Valls reproche à Zemmour et Traoré de désigner semblablement des ennemis, sans remarquer que lui-même se prête à cette exclusion. Il se réclame de la « nuance », mais n’en montre aucune quand, par la caricature, il délégitime mon confrère. En fait, même cette gauche présumée lucide n’a pas ôté toutes ses œillères. Quand elle fustige la « tenaille identitaire » (d’extrême gauche et d’extrême droite) elle participe à la confusion intellectuelle, dans le seul but de se prétendre originale et pionnière. Elle ne l’est pas, voilà tout.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/le-declin-d...