Échevelée, livide au milieu des tempêtes,
Notre porte-parole du gouvernement*
A décliné sans peine et sans une trompette
Tous les avatars qui nous créent du tourment.
C’est avec une très grande équanimité
Qu’elle a su décliner ce qui nous attendait :
Notre prince-consort est fort bien embêté
D’avoir à faire face à autant de baudets.
L’horizon s’assombrit, toujours bien plus épais,
Lui reste calfeutré en son si grand palais :
Il n’aspire plus qu’à l’éternelle paix
Il ne donnera pas un seul coup de balai.
Mais il ne le peut pas, il est trop fatigué :
Ses nuits passées à faire toujours quelque bringue
Ne le mettent pas en état d’épiloguer
Face à ce stupide et énorme bastringue.
On l’a vu s’agiter derrière sa fenêtre
A faire moulinets et des pas de samba,
Bien pire qu’un enfant qui vient juste de naître,
Prisonnier du berceau, mais prêt à tous combats.
Macron certes n’en peut plus à n’en pouvoir mais :
Il voudrait bien vider tous ses gros sacs d’ordures,
Ce serait bien dommage pour un mois de mai,
Mais il va tout changer pour que plus rien ne dure.(29/05/2019)
* de son nom Sibeth Ndiaye